Beau tir groupé des financières
La bourse suisse a entamé la dernière séance de la semaine en hausse de 0,19% à 9521,72 points. La veille, les marchés américains avaient atteint de nouveaux sommets liés à la remontée des prix du pétrole et dans l’attente de bons résultats d’entreprises à venir. A contrario, la bourse de Tokyo a subi la fermeté du yen, qui a pesé sur ses valeurs exportatrices. En Europe, les dernières minutes de la Banque centrale européenne suggèrent une possible modification de sa communication sur sa politique monétaire plus tôt que prévu. Ainsi, l’euro s’est renforcé face à la plupart des devises. En France, l’inflation s’est établie à 1,2% sur un an, après être restée stable en décembre. En Allemagne, un accord de principe pour la constitution d’un nouveau gouvernement a été trouvé entre Angela Merkel et les sociaux-démocrates. Le SMI a clôturé en hausse de 0,45% à 9546,61 points et le SPI de 0,44% à 10951,73 points. Côté valeurs, Zurich (+ 0,61% à 313,60 francs) a profité de relèvements d’objectif de cours de la part de Credit Suisse, Citigroup et Bryan Garnier. Les analystes prévoient un regain de générosité pour la rémunération des actionnaires grâce à la diversification et la bonne capitalisation du groupe. Le réassureur Swiss Re (+1,02% à 92,96 francs) a lui aussi été aidé par le relèvement de son objectif de cours par Citigroup et d’une recommandation à «neutre» de Bryan Garnier. Concernant les poids lourds, Roche
(+ 0,53% à 245,80 francs) a obtenu le feu vert européen pour son médicament Ocrevus pour le traitement de la sclérose en plaques sous ses formes récurrentes et primaires progressives. Nestlé a gagné 0,10% à 82,48 francs et Novartis 0,67% à 83,88 francs. Les banques se sont bien comportées: Credit
Suisse s’est apprécié de 0,66% à 18,29 francs, UBS de 1,04% à 18,89 francs et Julius Baer de 0,80% à 63,24 francs. Dans le camp des perdants ont figuré les deux valeurs du luxe Richemont (–0,29% à 89,34 francs) et Swatch (–0,32% à 406,60 francs).