«No Billag»: comment l’USAM vous désinforme!
Dans son récent argumentaire, la direction de l'USAM prétend que l'initiative ne remet pas en cause l'existence du service public. Rien n'est plus faux! Il suffit pour s'en convaincre de lire le texte de l'initiative, qui empêche tout soutien financier fédéral à une quelconque chaîne de radio ou de télévision et biffe de la Constitution leurs devoirs de service public (suppr. de l'art. 93.2). L'acceptation de l'initiative «No Billag» entraînerait inévitablement la fin du service public, la disparition de la SSR et celle de 60 radios et télévisions régionales de service public, dont 19 en Suisse romande. Et la suppression quasi immédiate de quelque 13500 emplois et de plusieurs centaines de PME qui travaillent dans le domaine de l'audiovisuel. Dans un combat revanchard à la suite du vote populaire du 14 juin 2015 qui a accepté la modification de la LRTV, l'USAM avance des arguments fallacieux en faisant fi du sort de nombreux entrepreneurs qui seront directement et durablement touchés par la mise en application de cette initiative et en mettant en péril la survie de bon nombre de PME. Face aux arguments mensongers, je veux croire au bon sens des dirigeant(e)s des PME qui font la richesse et la diversité de notre pays et qui sauront dire clairement non à «No Billag» sans se laisser influencer par quelques apprentis sorciers de la direction de l'USAM. Il y va de la cohésion nationale, de la défense d'un accès à une information indépendante et de qualité, de la promotion d'une culture diversifiée et de l'avenir de notre démocratie.
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