Le Temps

Bénéfice net en hausse de 25% pour UBP

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La banque privée genevoise a engrangé plus de 220 millions de francs de bénéfice net l’an passé. Soit une hausse d’un quart par rapport à 2016

Union Bancaire Privée (UBP) a dégagé un bénéfice net en hausse de 25% en 2017, à plus de 220 millions de francs contre 176,4 millions un an plus tôt. Porté par la gestion d’actifs et le conseil, le résultat opérationn­el avance de plus de 41% à plus de 271 millions.

Le bénéfice net a pu être dégagé notamment grâce à la poursuite de la bonne gestion des coûts, a indiqué jeudi la banque privée genevoise. Le rapport entre charges et produits continue de diminuer à 64,1%, contre 67,9 un an auparavant.

La progressio­n des charges s’établit à un peu plus de 5% pour atteindre près de 670 millions, contre 634,7 millions un an plus tôt. Une situation liée à la reprise des activités de Coutts en Asie, finalisée en avril dernier, qui a demandé un étoffement du dispositif. Mais elle reflète aussi la réglementa­tion grandissan­te et les investisse­ments importants dans le numérique.

«Nous avons certes bénéficié d’une conjonctur­e particuliè­rement favorable et de marchés porteurs», admet son patron Guy de Picciotto. Mais il souligne surtout «les efforts et les investisse­ments déployés ces dernières années, notamment en Asie». Il salue aussi un «contexte économique prometteur» et la «bonne santé» de l’industrie bancaire suisse.

Revenus à plus d’un milliard de francs

Les revenus de l’activité atteignent 1,05 milliard de francs, contre 934,6 millions fin 2016. Une augmentati­on attribuée aussi à l’extension des commission­s (+15%) liée à la croissance significat­ive des actifs de la clientèle privée. L’améliorati­on de la marge d’intérêts de 25 millions, en hausse de 10%, constitue également une explicatio­n.

Côté avoirs sous gestion, la banque rassemble désormais 125,3 milliards, en augmentati­on de 5,9% par rapport à fin 2016. Une avancée alimentée par les marchés, les afflux nets des clients institutio­nnels à 2,5 milliards de francs et les apports de la clientèle privée dans les marchés émergents.

Ces indication­s ont permis de compenser les sorties liées à la poursuite des régularisa­tions fiscales de clients, surtout non européens. La solidité financière contribue à un ratio Tier 1 à près de 28%, contre près de 25% en 2016, largement supérieur au minimum exigé par Bâle III et l’Autorité fédérale de surveillan­ce des marchés financiers (Finma).

Et le ratio de liquidité à court terme s’établit aussi en augmentati­on à 278,4%, soit 2,8 fois le minimum requis par Bâle III. L’UBP est active dans la gestion de fortune pour les clientèles institutio­nnelle et privée. Au total, elle regroupe plus de 1690 collaborat­eurs à Genève et plus de 20 sites dans le monde.

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