Forte baisse en début de semaine

La bourse suisse a démarré la séance de lundi en baisse de 1,07% à 9122,33 points, après avoir déjà chuté de plus de 3% la semaine dernière. Les indications préalables en provenance des Etats-Unis laissaient peu de doute sur le sentiment général après un fort repli de Wall Street vendredi dernier, lié notamment à l’anticipation d’une hausse des taux américains plus importante que prévu. Du côté macroéconomique, la croissance de l’activité privée dans la zone euro a continué de s’accélérer en janvier à un niveau record depuis 12 ans, après une réévaluation de l’indice PMI composite. En France, ce même indicateur est resté stable sur un mois, à 59,6 points en janvier. En Chine, l’indice PMI des services a atteint un sommet depuis 2002 à 54,7 points en janvier, contre 53,9 points en décembre. Le SMI a clôturé en baisse de 1,30% à 9100,39 points et le SPI de 1,37% à 10459,26 points. Toutes les valeurs du SMI ont reculé avec des écarts de performance de plus de 2%. Les assurances ont affiché une certaine résistance: Swiss Re n’a cédé que 0,11% à

92,12 francs, Zurich 0,91% à 305 francs et Swiss Life 0,80% à 348,40 francs. Dans le camp des poids lourds, Roche (–0,94% à 222,50 francs) et Nestlé (–0,88% à 78,72 francs) ont également figuré parmi les titres au repli inférieur à 1%. En revanche, Nestlé a reculé de 1,45% à 81,44 francs. Les valeurs du luxe ont figuré en queue de peloton. Swatch a baissé de 1,61% à 410,65 francs et Richemont de 1,49% à 87,46 francs. Ce fut le cas des bancaires également: UBS (–2,5% à 18,46 francs), Credit Suisse (–1,38% à 17,81 francs) et Julius Baer (–1,73% à 62,48 francs). Sur le marché élargi, DKSH (–1,9%) n’a pu faire mieux que de stabiliser son bénéfice net l’an dernier. Le conseil d’administration proposera aux actionnaires un dividende ordinaire étoffé par rapport à celui de 2016, mais n’y ajoutera pas de rémunération extraordinaire comme il y a un an.

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