Un bilan à mi-parcours
A ce jour, 1093 personnes ont été régularisées. Ce chiffre comprend les 590 cas déjà traités depuis 2015 et annoncés au moment du lancement officiel. Parmi ce total figurent 291 célibataires, 16 personnes en couple, 786 membres de familles (dont 412 enfants).
Les candidats à la régularisation, reçus dans les permanences, viennent essentiellement d’Amérique latine (42%), du Kosovo et d’ex-Yougoslavie (19%) ainsi que des Philippines (16%).
Les 552 dossiers traités par l’OCIRT montrent que 43% de ceux relevant de l’économie domestique étaient d’emblée en ordre s’agissant du paiement des cotisations sociales ou des salaires. Au final, et après les vérifications, ce taux monte à 72%. Parmi les 63 dossiers où des infractions ont été constatées, 32% ont été mis en conformité et les autres sont en attente.
L’évaluation indépendante, conduite par le professeur Giovanni Ferro-Luzzi sur un échantillon de 149 personnes (dont 101 ont été régularisées), révèle que 70% des répondants sont des femmes, que la grande majorité vient d’Amérique latine, que l’âge moyen est de 44 ans et que 81% des personnes ont terminé une formation secondaire ou universitaire. Parmi les personnes régularisées qui ont des enfants, deux sur cinq ont un enfant scolarisé à Genève. Les deux tiers des personnes ayant obtenu un statut travaillent dans l’économie domestique et la moitié des régularisés n’ont qu’un seul employeur. Enfin, l’obtention d’un permis pousse à avoir un emploi déclaré (plus de 80% après six mois).
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