Les solistes de l’Académie Menuhin
Depuis plus de quarante ans, l’Académie Menuhin repère, à l’international, de jeunes virtuoses d’instruments à cordes pour leur offrir une formation auprès des meilleurs professeurs ainsi que des occasions de se produire sur scène avec d’autres musiciens renommés. Lors de ce concert événement, une demi-douzaine d’étudiants joueront ainsi aux côtés d’un invité de marque, le pianiste genevois Louis Schwizgebel. Le programme, riche, comptera notamment la Symphonie «La Suisse» de Mendelssohn, le Concerto pour piano et cordes n° 12 de Mozart ou encore l’Histoire du tango par Piazzolla. Organisée par la Fondation Simón I. Patiño, qui développe des programmes de soutien dans les domaines de l’éducation, de la culture ou de la recherche en Amérique latine, la soirée verra l’intégralité de ses recettes reversée au centre de pédiatrie Albina R. de Patiño, à Cochabamba, en Bolivie.
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Justin Sullivan
Les groupes vont et viennent, mais certains défient le temps tout en restant envers et contre tout fidèles à la foi qui les animait à leurs débuts. C’est le cas de New Model Army, formé dans l’Angleterre post-punk de 1980, du côté de Bradford. Textes engagés, esprit frondeur, rock lyrique empruntant autant au gothique qu’à la northern soul et au folk: rapidement qualifié d’inclassable, NMA sera boudé par les médias britanniques, mais réunira au fil des décennies une base de fans fidèles. Un mois avant de créer dans une église londonienne une série de trois concerts – baptisés «Nights of the 1000 Voices» – en forme de communion (le groupe jouera en acoustique tandis que le public recevra les paroles des morceaux afin de se transformer en choeur géant), le chanteur Justin Sullivan débarque en solo dans l’intimité du Bleu Lézard lausannois. Une année après la venue de NMA aux Docks, c’est un beau cadeau qu’il offre à ses fans romands.
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Meta Meat
On a connu Phil Von au milieu des années 1990, lorsqu’il menait le collectif Von Magnet – performance serrée qui mêlait le flamenco à la musique industrielle. Plus récente, son incarnation Meta Meat (en duo) fait certes l’économie du tragique andalou, mais en a conservé toute la science du cordeau: rythmes de synthèses, zapateado et interventions de souffles kurdes et turcs (duduk et zurna) en font une magistrale expérience de transe à l’os.
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