Recul généralisé
La bourse suisse a clôturé la séance de mardi en baisse, renforçant ses pertes en fin de journée, après que Wall Street tournait dans le rouge à la mi-séance. L’optimisme lié à la progression modérée de l’inflation américaine laissait place aux inquiétudes suscitées par le départ du chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson décidé par le président américain Donald Trump. Le SMI s’est arrêté sous la barre des 9000 points et a effacé les gains réalisés lundi. Le SMI a reculé de 1% à 8880,92 points. Le SLI a perdu 1,15% à 1453,83 points et le SPI 0,91% à 10296,19 points. Toutes les blue chips ont fini en recul. Geberit (–0,3%) a fait mieux que la plupart des valeurs vedettes. Le fabricant d’installations sanitaires a enregistré une solide hausse de sa rentabilité en 2017. Dans la foulée, le dividende sera relevé de 4% à
10,40 francs par titre. La Banque Cantonale de Zurich a salué la croissance solide au quatrième trimestre. Vontobel table, lui, sur une accélération de la croissance cette année. Richemont (–0,3%), Clariant (–0,5%) et Kühne + Nagel (–0,7%) ont cédé aussi du terrain de manière limitée. Les bancaires Credit Suisse (–1,4%), UBS (–1,9%) et Julius Baer (–1,54%) ont subi des pertes plus marquées. Les poids lourds, Nestlé (–0,4%) dans une moindre mesure, ainsi que Roche (–0,7%) et Novartis (–1,2%) ont pesé sur l’indice phare de la bourse suisse. Adecco (–1,3%) a bouclé son programme de rachat d’actions de 300 millions d’euros. Au total,
4,58 millions d’actions ou 2,68% du capital-actions ont été rachetées sur une seconde ligne de négoce au prix moyen unitaire de 78,83 francs. Un nouveau programme de 150 millions de francs a d’ores et déjà été annoncé. La lanterne rouge est une nouvelle fois échue à Aryzta (–3,5%). Trois analyses ont abaissé l’objectif de cours au lendemain de résultats semestriels sans surprise après l’avertissement sévère sur bénéfice de janvier dernier. Les recommandations s’étalent entre «sell» et «hold». Lonza a cédé 1,7% et Sonova 1,1%, complétant le trio des plus gros perdants.