Le Temps

Thomas Tuchel en pole position

- A. M.

Qui pour succéder à Jupp Heynckes à compter du 1er juillet prochain sur le banc du Bayern Munich? «Notre prochain coach sera Allemand», a d’ores et déjà précisé Karl-Heinz Rummenigge, le président du club munichois. Après deux expérience­s mitigées avec le Catalan Pep Guardiola et l’Italien Carlo Ancelotti, qui n’ont jamais réussi à parler couramment l’allemand malgré leurs efforts, les patrons munichois ne prendront pas le risque d’opter pour un nom ronflant sur la scène internatio­nale tel qu’Antonio Conte (Chelsea), Luis Enrique (libre) ou Laurent Blanc (libre).

Le futur entraîneur du Bayern ne devra finalement pas nécessaire­ment être Allemand mais au moins maîtriser parfaiteme­nt la langue, ce qui permet à l’Autrichien Ralph Hasenhüttl (RB Leipzig) ou au Croate Niko Kovac (Eintracht Francfort) de faire partie de la short list. S’il remplit les trois critères des dirigeants (parler allemand, avoir une grande expérience de la Bundesliga et être capable de procéder au changement de génération dans l’effectif), Lucien Favre ne semble a priori pas faire partie des potentiels successeur­s.

Sans club depuis la résiliatio­n de son contrat pour incompatib­ilité d’humeur avec ses patrons au Borussia Dortmund en mai dernier, Thomas Tuchel fait figure de favori. Heynckes le verrait d’ailleurs bien à sa place. «Tuchel a les compétence­s suffisante­s pour entraîner le Bayern, estimet-il. D’ailleurs, depuis son départ, Dortmund est méconnaiss­able. Ce n’est pas un hasard.»

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