Mischa Maisky
Sur YouTube, son interprétation filmée de la Suite pour violoncelle n° 1 de Bach comptabilise 26 millions de vues. Un chiffre qui résume bien la carrière exceptionnelle de Mischa Maisky. Déporté dans un camp de travail à 18 ans pour avoir soi-disant acheté frauduleusement un magnétophone en URSS, le musicien letton en ressort plus déterminé que jamais à jouer librement de son instrument. Exilé en Israël, il devient un musicien à la fois talentueux et dissident, acclamé dans les plus grands festivals internationaux, et enregistre, aux côtés de Martha Argerich, quelques-unes des références du catalogue de musique classique. A l’occasion de ses 70 ans, Mischa Maisky part en tournée, qui comprend une halte en Suisse romande. Au Victoria Hall, il sera accompagné par la pianiste germano-russe Kristina Miller et le Symphoniker Berliner Camerata pour interpréter trois pièces du répertoire slave: le Concerto pour violoncelle d’Antonín Dvořák, La Moldau de Bedřich Smetana et enfin le Concerto pour piano n° 1 de Piotr Ilitch Tchaïkovski.
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Concerts de la semaine sainte
Pour cette 33e édition des Concerts de la semaine sainte, l’église du collège Saint-Michel accueillera, en première suisse, la recréation d’Il Trionfo della Divina Giustizia (1716), oratorio inédit de Nicola Porpora, compositeur majeur du XVIIIe qui fut également maître de Joseph Haydn et du célèbre castrat Farinelli. Pour interpréter ce drame sacré, oeuvre de jeunesse du Napolitain alliant beauté tragique et force mélodique, on retrouvera les chanteurs et instrumentistes de la Capella Concertata, emmenés par la baguette d’Yves Corboz.
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ANXIETINA
ANXIETINA est une collaboration entre Hannah Black, Bonaventure (Soraya Lutangu) et Ebba Fransén Waldhör, centrée autour d’un personnage fictif qui donne son nom à l’exposition. Croisant des questions de culture populaire, de race, de genre, ainsi qu’une réflexion sur les usages des technologies de communication, ce projet hybride et spéculatif se déploie dans tout l’espace du Centre d’art contemporain. Des oeuvres plus anciennes d’Hannah Black sont également revisitées pour l’exposition.
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