Le papier, c’est pour la déco
24 janvier 1939, Bonstetten: action au porteur de Neidhart AG. L’entreprise a été transférée à Zoug dans les années 1960.
Au début, il y avait le mot de passe. Puis il y a eu l’empreinte digitale, l’identification de l’iris, la reconnaissance faciale. Le développement continu des smartphones détermine notre façon de régler désormais nos opérations bancaires
L’ère du banking mobile a débuté avec la présentation du premier smartphone. Avant 2007, on effectuait ses opérations bancaires au guichet d’une filiale ou à un bancomat. A vrai dire, le banking en ligne existait déjà mais il n’était utilisable que de manière restreinte. De nos jours, on a toujours un smartphone sous la main, de sorte que le guichet bancaire est à la portée d’un simple clic, 24 heures sur 24.
A la différence du banking en ligne, le smartphone propose aussi des mesures de sécurité intelligentes. Il assure l’identification et la vérification de l’utilisateur. Suivant le modèle, il suffit de scanner son empreinte digitale pour accéder aux opérations bancaires. Avec Face ID, la reconnaissance faciale pour identifier l’utilisateur devrait se répandre. C’est déjà le cas en Chine: les clients des banques peuvent saisir de nouveaux bénéficiaires de paiements par un selfie et procéder à des virements. Avec les progrès de la biométrie, les mots de passe devraient bientôt devenir obsolètes: à l’avenir, chacun de nous sera son propre mot de passe. Des systèmes de reconnaissance vocale et linguistique modernes vérifieront des caractéristiques telles que le rythme, la vitesse, la prononciation de la langue.
Mais la recherche a déjà pris de l’avance. L’analyse de l’iris ou des micro-vaisseaux dans le blanc de l’oeil permet une authentification supplémentaire et assure encore davantage de sécurité. Sur certains bancomats fonctionnent déjà des tests avec des scanners 3D qui savent reconnaître de minuscules vaisseaux sanguins uniques dans le doigt. On ne sait pas encore quelle technologie d’identification et de vérification s’imposera, mais une chose est claire: le défi de la protection des données est immense.
Outre l’identification, un autre élément jouera un rôle essentiel: la réalité augmentée (AR). Diverses banques assistent déjà leurs clients à l’aide de l’AR dans leur quête de filiales ou de bancomats. D’autres entreprises informent les badauds de passage devant leurs vitrines des offres spéciales de leurs magasins. Les possibilités d’application de l’AR sont Les papiers-valeurs historiques exercent un attrait intemporel. Notre rédaction photo s’en est procuré quelques beaux exemplaires chez Wertschriften-auktionen.ch, qui fournit aussi des informations détaillées sur ces témoins du temps de papier. multiples. Imaginez: une voiture attire votre regard, votre smartphone saisit le modèle et son prix et vous indique du même coup les diverses options de paiement ou de financement. Vous pouvez conclure l’achat incontinent et le valider de manière biométrique. Il y a dix ans, nous ne nous doutions pas qu’un jour chacun d’entre nous porterait en permanence sa propre banque sur lui. Et, dans dix ans, les opérations bancaires seront encore toutes différentes.
▅
*Andrew Connell, Global Head of Innovation and Partnership & Asia Pacific Head of Digital, RBWM, HSBS, Hongkong.