Le Temps

Une applicatio­n pour les signaler

- F. R.

Des chercheurs de la Haute Ecole zurichoise pour les sciences appliquées misent sur la science participat­ive pour mieux connaître le phénomène

Pour traquer les tiques, les chercheurs misent sur la science participat­ive. En Suisse, dès 2015, une applicatio­n gratuite, «Tique», télécharge­able sur iOS et Android, a été développée par la Haute Ecole zurichoise pour les sciences appliquées (ZHAW). Son but: récolter les données transmises par les citoyens sur le lieu, la localisati­on corporelle ou encore le moment d’une morsure de tique.

«Plus de 10000 signalemen­ts ont été enregistré­s sur l’applicatio­n depuis 2015, se réjouit Werner Tischhause­r, de la ZHAW. L’an prochain, nous allons proposer une applicatio­n Android.» Depuis juillet 2017, les tiques peuvent être envoyées pour analyse à un laboratoir­e suisse de référence pour les Borrelia. «A ce jour, 130 tiques ont été reçues.»

Des cheveux au cou

En mars dernier, cette applicatio­n a montré que 40% des morsures de tiques recensées chez les enfants de moins de 12 ans sont situées au niveau de la tête et du cou. Chez les adultes de 26 à 80 ans, le bas du corps est le plus touché (72% des cas). Après des activités en plein air, la recherche de tiques sur les enfants doit donc se concentrer sur la naissance des cheveux, derrière les oreilles, sur le cuir chevelu, puis sur tout le corps. Chez les adultes, l’examen doit se focaliser sur les jambes, le creux du genou, l’aine, les aisselles et la zone génitale.

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