Solo: A Star Wars Story
Dans la grande entreprise d’optimisation financière de la franchise «Star Wars» lancée il y a trois ans, voici le second spin-off après Rogue One. Il a pour mission d’inventer une jeunesse à Han Solo, de raconter sa rencontre avec Chewbacca et l’acquisition du Faucon Millenium. Jusque-là, on était libre d’imaginer ce qu’on voulait. Maintenant il faudra se référer à de misérables péripéties. Sur un scénario linéaire alignant des personnages insipides, le film accumule des scènes d’action trépidantes bombardées de symphonisme pompier dans une ambiance perpétuellement charbonneuse. Et comment croire une seconde que le vaurien des étoiles, si cool quand Harrison Ford l’incarne, ait pu être ce petit excité (Alden Ehrenreich) qui se tord la gueule pour imiter le sourire narquois qu’il aura quand il sera grand? Un désastre sans appel.
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