La BCGE rectifie
HÉLÈNE DE VOS VUADENS, RESPONSABLE COMMUNICATION ET RELATIONS INVESTISSEURS, BCGE
En référence à l’article paru le 22 mai 2018 dans Le Temps («La BCGE doit et peut rembourser l’Etat», p. 14) et rédigé par M. Roy, la Banque Cantonale de Genève tient à souligner au préalable que la source du graphique «Endettement de l’Etat pour le sauvetage de la BCGE» associé à l’article est erronée. En effet, ce graphique ne provient pas de la banque et elle le conteste intégralement. Par ailleurs, en alléguant que la banque n’aurait pas inscrit de dette à son bilan, qu’elle «ment» et que «le principe de sincérité du bilan est violé très gravement», l’auteur tient des propos qui pourraient être considérés comme diffamatoires. A ce titre, la banque réserve d’ores et déjà ses droits. Il en va de même de l’accusation selon laquelle «la situation actuelle» serait «due à des manipulations comptables conjointes». Pour rappel, les comptes de la BCGE font l’objet d’un audit annuel du réviseur externe Deloitte, agréé par la Finma. Ces mêmes comptes ont d’ailleurs été approuvés à 99,54% le 2 mai 2018 par l’Assemblée générale annuelle des actionnaires. En outre, la BCGE n’a aujourd’hui aucune dette à l’égard de l’Etat. Par contre, elle rembourse régulièrement les frais que la Fondation de valorisation avait générés en son temps, parallèlement aux impôts et aux dividendes qu’elle verse à l’Etat même, à la Ville, à toutes les communes et à plus de 14000 petits actionnaires en immense majorité genevois.