Chantage à la grossesse
Alors que le Japon souffre d’une dénatalité de plus en plus pénalisante, des femmes se voient imposer par leur supérieur hiérarchique un calendrier de grossesse, en toute impunité. Cette pratique de fixer un ordre pour les grossesses a été récemment dénoncée, via une lettre au quotidien Mainichi Shimbun, par le mari d’une puéricultrice qui avait eu le «malheur» de tomber enceinte en grillant la priorité à une de ses collègues. Le couple avait dû s’excuser auprès de la directrice de la crèche. Dans le pays, de nombreuses femmes sont victimes de «harcèlement maternel». Avec une conséquence préoccupante: 60% des Japonaises quittent leur emploi lorsqu’elles tombent enceintes, souligne le média Brut. «Est-ce que l’on demande aux hommes de choisir entre le travail et avoir une famille?» s’agace @ainyheya sur Twitter.