Un serpent de mer chroniqué dans «Le Temps»
16.02.2002 Comment les trafiquants africains ont conquis Lausanne: «Rue de l’Ale, rue Haldimand, escaliers de Bel-Air. A la nuit tombée, des grappes de dealers s’installent. Leur créneau: la cocaïne, vendue 100 francs le gramme. Ils disent venir de Sierra Leone ou de Guinée Conakry. La police municipale multiplie les opérations – Rano, Alpha – sans parvenir à nettoyer le pavé. La répression de rue doit s’accompagner «d’un message fort» visant à contrer les amalgames, estiment les organisations antiracistes.»
27.10.2009 Lausanne veut muscler le combat de rue contre le trafic de drogue: «A entendre les Lausannois, le phénomène s’amplifie. Les dealers éclusent également les quartiers «bourgeois» de la capitale vaudoise. Marc Vuilleumier, municipal de la police, prévoit d’engager dix policiers pour les poursuivre; des experts du milieu, rompus aux négoces de détail illicites, notamment de cocaïne. Les agents iront renforcer le groupe Celtus.»
04.04.2013 La police à la reconquête des rues de Lausanne: «L’opération «Héraclès» doit déstabiliser le trafic de drogue en ville. Des agents «harcèlent» les dealers. Ils veillent, contrôlent et interpellent 8 heures par jour. Plus que les plantons d’une autre époque ces agents sont dynamiques. Par ailleurs, la police va inquiéter les consommateurs.»
29.05.2018 Deal de rue: Fernand Melgar révèle un malaise croissant: «L’irruption du réalisateur Fernand Melgar, symbole de la gauche humaniste, dans le débat du deal de rue illustre un changement de ton. La gauche lausannoise, qui laissait le champ de bataille au municipal de droite isolé Pierre-Antoine Hildbrand, tente désormais de réagir à l’exaspération de la population.»
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