Le Temps

Pour les «Ticos», 2018 n’est pas 2014

- L. PT

Le 14 juin 2014, le Costa Rica battait l’Uruguay (3-1) en apéritif d’une Coupe du monde qui le mènerait à la surprise générale en quarts de finale. Le 17 juin 2018, le petit pays d’Amérique centrale espérait une entame comparable contre la Serbie, dans le groupe de la Suisse. Mais 2018 n’est pas 2014 pour le Costa Rica, qui s’est incliné 1-0 sans avoir montré grand-chose, un bel esprit de corps mis à part.

En première mi-temps, la possession de balle était nettement en faveur d’une équipe européenne bien en place et soignant la circulatio­n de la balle, mais qui a toutefois eu mille peine à forcer le verrou adverse. La manière la plus spectacula­ire s’est révélée la plus efficace. A la 43e, Sergej Milinkovic-Savic – joueur de la Lazio pour lequel le Real Madrid serait prêt à débourser 150 millions d’euros – aurait pu inscrire le plus beau but du Mondial d’une bicyclette magnifique, mais il a été sifflé hors jeu, et Keylor Navas avait fermé la porte. Le gardien a été moins heureux à la 56e, sur un incroyable coup franc du pied gauche d’Aleksandar Kolarov. 1-0, score final, malgré les efforts costaricai­ns pour essayer de revenir et une fin de match plus équilibrée.

Pour les «Ticos», soutenus par des supporters très nombreux et sympathiqu­es en Russie, continuer l’aventure au-delà du premier tour paraît déjà mission impossible avec une défaite avant de rencontrer les deux formations favorites du groupe E. Quant à la Serbie, sans impression­ner outre mesure notamment sur le plan défensif, elle met la pression sur l’équipe de Suisse, qu’elle affrontera vendredi à Kaliningra­d.

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