Sous la barre des 9000 points
La bourse suisse a entamé la première séance de la semaine en baisse de 0,49% à 8947,32 points, ne réussissant pas à passer la barre des 9000 points. Les indications préalables étaient négatives aux Etats-Unis. Vendredi passé, le Dow Jones avait perdu 0,03% à 25058,10 points et le Nasdaq 0,07% à 7820,19 points. Dans la matinée, le Nikkei a cédé 1,33% à 22396,99 points. Alors que la saison des résultats semestriels bat son plein, les investisseurs restent focalisés sur les évolutions de la guerre commerciale sino-américaine. Le G7 a réaffirmé que ces tensions pourraient affecter la croissance mondiale et rappelé l’importance du dialogue.
Le SMI a clôturé en repli de 0,35% à 8959,79 points et le SPI de 0,34% à 10694,63 points. Julius Baer a été sous le feu des projecteurs lundi. Les avoirs sous gestion et les afflux d’argent frais n’ont pas répondu aux attentes des analystes même si le bénéfice net semestriel était meilleur que prévu. Dès l’ouverture, le titre a été attaqué et a finalement chuté de 4,01% à
54,58 francs. En revanche, les autres bancaires, Credit Suisse (+ 0,79% à 15,335 francs) et UBS (+ 0,26% à 15,29 francs), se sont raffermies. LafargeHolcim (+ 0,25% à 47,45 francs) et Swiss Re (+ 0,66% à 88,84 francs), dont Credit Suisse a repris la couverture, ont fait partie des titres ayant bien résisté au reflux. Les valeurs du luxe Swatch (–1,80% à 470 francs) et Richemont (–1,96% à 86,06 francs) ont subi de plein fouet la tendance négative du jour. Les poids lourds défensifs ne sont pas parvenus à résister à la pression baissière: Nestlé a cédé 0,40% à 80,64 francs et Novartis 0,22% à 82,02 francs. Roche (–0,32% à 233,25 francs) a obtenu un marquage Communauté européenne pour sa nouvelle pompe à insuline, dont la commercialisation sera lancée dans plusieurs pays européens. Le groupe pharmaceutique bâlois mène parallèlement une étude clinique sur ce produit.
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