Un marché dominé par le lithium-ion
Les batteries sont indispensables au fonctionnement d’appareils électroniques portables, à certains véhicules ou pour le stockage d’énergies renouvelables. Les batteries lithium-ion se sont largement imposées, notamment dans les appareils portables. D’autres technologies existent qui ont toutes leurs caractéristiques spécifiques, à l’exemple des cellules au titanate de lithium (LTO) que développe notamment le groupe Leclanché à Yverdon-les-Bains (VD).
Après une contraction de son activité, Leclanché repart sur d’importants projets de développement et prévoit de recruter une cinquantaine de personnes et de porter à terme son chiffre d’affaires à 120-130 millions de francs, contre 18 millions en 2017 et environ 50 millions attendus pour 2018. Le groupe, qui emploie 170 personnes, dont 70 à Yverdon-les-Bains, est en discussion avec un partenaire chinois pour un projet de coentreprise.
Toujours en matière de batterie, la société Renata à Itingen (BL), une filiale de Swatch Group fondée en 1952, est devenue leader dans la fabrication et la fourniture de piles boutons pour montres et autres produits électroniques. Elle produit des piles à lithium mais aussi des batteries à l’oxyde d’argent sans mercure.
Parallèlement, Belenos Clean Power à Bienne, une société de recherche détenue à 51% par Swatch Group, développe avec l’EPFZ une nouvelle batterie à base de vanadium qui vise à être 30% plus puissante que ses concurrentes. Au mois de mai, Belenos et le fabricant chinois de voitures et de motos Geely ont signé une déclaration d’intention commune concernant l’utilisation de la nouvelle technologie de batterie. ▅