Chine: les clarifications de Nicolas Musy
NICOLAS MUSY, SHANGHAI
Je clarifie que la présentation des éléments politiques sur la Chine et son président ne reflètent pas les opinions de l’intervenant (lire LT du 1er septembre «Bonnes (et moins bonnes nouvelles) de Chine»). Il est un fait (publié) qu’une faible partie des réformes annoncée en 2013 ont été réalisées, mais la lenteur des réformes n’est pas un élément suffisant pour porter un jugement sur la nature du président (de plus ce genre d’opinion politique doit appartenir aux ressortissants chinois). Aussi la situation du secteur privé ne se détériore pas, comme les résultats des sociétés suisses l’illustrent, bien que le privé soit moins soutenu qu’espéré. La Chine n’est pas un château de cartes, bien que les effets de la guerre économique avec les USA la poussent à relancer l’augmentation de la dette, stabilisée à fin 2017. Une augmentation continue du crédit fragiliserait l’économie à long terme (cinq ou dix ans). En outre, la Chine et son président n’accepteront pas la plupart des exigences US, d’où une impasse possible à long terme. Par ailleurs, les débats du Parti communiste restent le plus souvent internes; une crise ouverte générée par la situation économique est un scénario théorique qui ne prend en compte ni des actions chinoises à venir ni de l’évolution (peu prévisible!) des USA. Le Parti a résolu nombre de difficultés pour réaliser le développement du pays: il serait peu raisonnable de penser que des luttes intestines affaibliront la Chine maintenant!
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