Economies chez Arte: «un effort douloureux»
La présidente d’Arte France réagit aux mesures d’économies imposées par le gouvernement
«Cela peut paraître modeste, mais c’est un effort douloureux», et un «exercice compliqué», vu la petitesse relative du budget de la chaîne, a affirmé mercredi Véronique Cayla, tout en admettant comprendre la situation car «c’est une réforme importante de l’audiovisuel public».
La présidente d’Arte France qui était auditionnée à l’Assemblée nationale par la commission des affaires culturelles et de l’éducation a souligné que le budget d’Arte France (le pôle français de la chaîne, qui dispose d’un pendant allemand, Arte Deutschland, et d’une structure centrale franco-allemande, Arte GEIE) pour 2019 avait été ramené à 277,5 millions d’euros, soit 2 millions d’euros de moins qu’en 2018 et environ 10 millions d’euros de moins que la trajectoire fixée dans son Contrat d’objectif et de moyens (COM). Ce plan prévoyait au contraire des hausses régulières de ses recettes.
«Double peine»
En outre, cela génère une «double peine», a-t-elle ajouté, expliquant que lorsque le budget d’Arte France baissait, cela réduisait mécaniquement la contribution allemande à Arte GEIE, les pôles français et allemand finançant la structure à parité.
Ces mesures résultent des économies que le gouvernement Macron a décidé d’imposer aux différents groupes de l’audiovisuel public (France Télévisions, Radio France…) successivement en septembre 2017, pour l’année 2018, puis cet été, pour le budget 2019 et la suite du quinquennat.
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