Bâtir la confiance numérique
Les clients jeunes attendent bien évidemment des solutions numériques. Les Relationship Managers devront travailler et communiquer davantage avec le soutien de l’ordinateur
Les banques privées sont confrontées à cinq problèmes: plus les clients sont jeunes, plus ils changent de banque; les accès en ligne leur sont plus importants qu’une présence physique; un tiers de ces clients se disent insatisfaits du conseil et par conséquent candidats au changement; un quart des clients sont prêts à recourir à des offres purement numériques, indépendantes de leur banque; et en Suisse, le potentiel de virtualisation de la relation bancaire est particulièrement grand, comme l’a montré un sondage parmi des personnes fortunées récemment publié par LGT.
L’homme et la machine
Selon le cabinet de conseil Deloitte, la gestion de fortune est sous pression depuis le début des années 2000 déjà. Le modèle traditionnel basé sur la confiance et une relation personnalisée est de moins en moins porteur. A en croire un rapport d’experts récemment publié par le World Economic Forum (WEF), il est à prévoir que de nouvelles solutions s’appuieront sur l’intelligence artificielle.
Les grandes banques privées et les départements banque privée des grandes banques ont réalisé des progrès en matière de numérisation, d’industrialisation et d’automatisation des processus. Les petites banques privées peuvent difficilement assumer seules de tels investissements. Leur chance réside dans des offres disruptives pour lesquelles elles peuvent, grâce à une organisation habile, défier les grandes dans des niches du marché et/ou à l’aide d’offres entièrement nouvelles.
De jeunes wealthtechs proposent de tels concepts, produits et services. Ce ne sont pas les idées qui manquent mais une mise en oeuvre rapide et efficace.
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Plus les clients sont jeunes, plus ils changent de banque