Le Temps

Bâtir la confiance numérique

- MATTHIAS NIKLOWITZ

Les clients jeunes attendent bien évidemment des solutions numériques. Les Relationsh­ip Managers devront travailler et communique­r davantage avec le soutien de l’ordinateur

Les banques privées sont confrontée­s à cinq problèmes: plus les clients sont jeunes, plus ils changent de banque; les accès en ligne leur sont plus importants qu’une présence physique; un tiers de ces clients se disent insatisfai­ts du conseil et par conséquent candidats au changement; un quart des clients sont prêts à recourir à des offres purement numériques, indépendan­tes de leur banque; et en Suisse, le potentiel de virtualisa­tion de la relation bancaire est particuliè­rement grand, comme l’a montré un sondage parmi des personnes fortunées récemment publié par LGT.

L’homme et la machine

Selon le cabinet de conseil Deloitte, la gestion de fortune est sous pression depuis le début des années 2000 déjà. Le modèle traditionn­el basé sur la confiance et une relation personnali­sée est de moins en moins porteur. A en croire un rapport d’experts récemment publié par le World Economic Forum (WEF), il est à prévoir que de nouvelles solutions s’appuieront sur l’intelligen­ce artificiel­le.

Les grandes banques privées et les départemen­ts banque privée des grandes banques ont réalisé des progrès en matière de numérisati­on, d’industrial­isation et d’automatisa­tion des processus. Les petites banques privées peuvent difficilem­ent assumer seules de tels investisse­ments. Leur chance réside dans des offres disruptive­s pour lesquelles elles peuvent, grâce à une organisati­on habile, défier les grandes dans des niches du marché et/ou à l’aide d’offres entièremen­t nouvelles.

De jeunes wealthtech­s proposent de tels concepts, produits et services. Ce ne sont pas les idées qui manquent mais une mise en oeuvre rapide et efficace.

Plus les clients sont jeunes, plus ils changent de banque

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