Que fait l’assureur d’entreprises?
Un bon système de gestion de la santé dans l’entreprise inclut la prévention
La prévention et la promotion de la santé dans l’entreprise contribuent à abaisser à long terme le taux d’absences dans l’entreprise. Dans ce cadre, les données de l’assureur d’indemnités journalières en cas de maladie donnent des indications pour des mesures adéquates. Le rapport des dommages comprend des statistiques sur les causes des absences par groupes de maladie, ainsi que sur leur évolution au cours du temps. Cela permet de mettre en évidence les domaines à cibler par la prévention. Selon l’entreprise, l’accent pourra être mis sur les troubles de l’appareil locomoteur, le stress ou les maladies chroniques. Pour cela, il est essentiel que l’entreprise, les experts en gestion de la santé dans l’entreprise (GSE) et l’assureur discutent ensemble des résultats de l’analyse et des mesures potentielles. Tout ce qui est faisable n’est pas nécessairement judicieux dans un cas concret.
Collaboration des différents intervenants
L’information précoce sur le rôle de l’assureur d’entreprises, notamment dans le case management, facilite la collaboration en cas d’absences prolongées. Si les collaborateurs savent, d’une manière générale, que les ressources humaines et l’assureur d’indemnités journalières en cas de maladie communiquent entre eux, cela favorise la disponibilité des collaborateurs à discuter avec un case manager. Ce dernier connaît parfaitement l’importance et les règles de la protection des données et de la confidentialité des données sensibles, notamment des données médicales. Car le case manager ne peut pas transmettre à l’employeur ni aux ressources humaines les informations obtenues dans le cadre de la discussion avec l’assuré ou à partir de rapports du médecin traitant.
En cas d’accident ou de maladie entraînant une absence prolongée d’un collaborateur, les responsables hiérarchiques et les ressources humaines doivent prendre assez tôt les mesures adéquates pour une coordination optimale au sein de l’entreprise. Des règles claires en matière de remplacements, des collaborateurs polyvalents ou l’engagement d’auxiliaires temporaires permettent de réduire l’impact de cette absence et de maintenir la productivité à un niveau élevé. Les maladies chroniques, le stress ou les maladies avec des évolutions variables, en particulier le cancer, représentent un défi important. Dans de tels cas, l’assureur d’entreprises peut, sur la base de son expérience, proposer des mesures susceptibles d’aider le collaborateur malade, mais aussi d’éviter de surcharger ses collègues. Sinon, c’est l’effet domino qui menace: l’absence d’un collaborateur déclenche autour de celui-ci des absences supplémentaires en raison du travail à reprendre ainsi que du stress et des conflits que cela entraîne.
Malgré la charge des affaires courantes, les ressources humaines ne devraient jamais perdre de vue un objectif primordial en cas d’absence prolongée: le retour du collaborateur à sa place de travail. L’entreprise peut faciliter ce retour au moyen d’adaptations, que ce soit à travers un temps de travail réduit, l’aménagement de sa place de travail ou la modification de ses tâches. Le case manager de l’assureur joue ici un rôle déterminant, de par son savoirfaire et son expérience. Les mesures convenues doivent être claires et contraignantes pour toutes les parties.
L’absence prolongée d’un collaborateur entraîne des coûts imprévus pour l’employeur. Alors qu’en cas d’accident l’assurance accident obligatoire (LAA) prend en charge les coûts du salaire et de la guérison, des lacunes d’assurance peuvent apparaître en cas de maladie du fait que l’assurance d’indemnités journalières en cas de maladie est facultative. Car en cas d’absence pour cause de maladie, l’employeur est également tenu de verser le salaire pendant au moins quelques semaines – et le travail doit de toute manière être effectué. Cela entraîne des coûts supplémentaires correspondant à la familiarisation et au salaire d’un remplaçant. Une assurance d’indemnités journalières en cas de maladie permet de réduire ce risque et de garantir le paiement du salaire pendant une période pouvant aller jusqu’à deux ans, ce qui est particulièrement intéressant pour les PME. Le salaire est payé par l’assureur jusqu’au retour du collaborateur à sa place de travail ou au versement d’une rente de l’assurance invalidité (AI) ou de la prévoyance professionnelle (LPP). En outre, cela représente une prestation sociale, qui favorise la fidélisation à l’entreprise.
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Les gestionnaires de cas jouent un rôle très important en raison de leur savoir-faire