A Davos, le WEF veut faire bonifier la révolution numérique
Le World Economic Forum consacrera son édition 2019 aux conséquences économiques, sociétales, environnementales et politiques de la quatrième révolution industrielle
Intelligence artificielle, blockchain, internet des objets, big data… La révolution numérique est en marche, mais il est temps de se poser les bonnes questions. «Le virage vers une nouvelle mondialisation, dont l’introduction de nouvelle va-t-il améliorer l’état du monde pour chacun de ses habitants?», s’interroge le World Economic Forum (WEF).
La 49e édition du WEF, à Davos du 22 au 25 janvier prochain, reprend en partie les thématiques abordées début 2018 dans la station grisonne, où la position éthique des géants de la tech avait déjà fait débat. Dans un communiqué, lundi, l’organisation basée à Genève indique que sa prochaine réunion sera axée sur «La mondialisation 4.0: façonner une architecture mondiale à l’ère de la quatrième révolution industrielle». «Pas du tout préparé»
Il faut préserver les minorités, réduire les inégalités et trouver des solutions au réchauffement climatique. Justement les enjeux que la première vague de mondialisation a fait l’erreur de négliger, pointe le WEF.
Klaus Schwab se montre préoccupé: «Nous n’en sommes qu’au début et nous ne sommes pas du tout préparés à l’ampleur du changement auquel nous sommes confrontés. Nous continuons d’aborder les problèmes de la mondialisation avec un état d’esprit dépassé, […]», critique le président et fondateur du Forum, cité dans le communiqué
Cette réunion, dont on ne connaît pas encore le casting, sera fragmentée en plusieurs sous-thématiques, Parmi elles, la géopolitique, devenue multipolaire – plutôt que bipolaire, ainsi que l’économie globale, plus participative et inclusive. Ou encore: le capital humain, dont le rôle et la position sont questionnés par la révolution en cours. D’autres «dialogues» sur l’industrie, la cybersécurité et les réformes institutionnelles compléteront un programme qui concentrera 400 séances de travail et 3000 décideurs.
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