Il n’y aura «pas de femme» à la tête de Glencore
Alors que le chef de la division cuivre de Glencore quitte son poste, le directeur général du groupe zougois, Ivan Glasenberg, a donné des pistes sur sa propre succession
C'est la fin d'une ère. Le responsable de la division cuivre, Aristotelis Mistakidis, dit «Telis», quitte Glencore à la fin de l'année, a annoncé lundi le géant zougois du négoce dans un communiqué. Une décision qui a incité, fait rare, Ivan Glasenberg à revenir sur sa place dans la gouvernance du groupe.
Le directeur général de Glencore a indiqué à Bloomberg qu'il y a «trois ou quatre gars» qui pourraient le remplacer, mais il «ne voit pas de femme parmi eux». Et de préciser qu'il «espère que son successeur sera comme lui». Des propos qui soulignent la prédominance masculine dans le secteur du négoce: seuls 4% des hauts cadres sont des femmes, indique Bloomberg.
Le «roi du cuivre» s’en va
Le départ d'Aristotelis Mistakidis ne va d'ailleurs pas changer grandchose à cette situation. Il sera remplacé par un homme, Nico Paraskevas. Telis, 56 ans, a assis la réputation de Glencore dans le secteur du cuivre et est l'un des traders les plus puissants du petit monde des matières premières, a rappelé Bloomberg, qui ajoute qu'il était sous pression en raison d'enquêtes, notamment de la part du Département américain de la justice (DoJ).
Aristotelis Mistakidis est aussi l'un des plus grands actionnaires du groupe coté à Londres. Il en possède 3,2% des actions. Sa fortune est estimée à 2 milliards de dollars, selon Forbes.
▅