Campagne contre la «sextorsion»
La peur de voir publier une prétendue photo de soi se masturbant incite beaucoup de personnes à céder au chantage de cyberarnaqueurs. Le phénomène dit de «sextorsion» fait des ravages. Pas moins de 360 000 francs ont été soutirés au second semestre 2018, soulignait jeudi la Centrale d’enregistrement et d’analyse pour la sûreté de l’information Melani. L’escroquerie consiste à faire croire à la victime que des criminels ont piraté sa webcam et l’ont filmée en train de consommer de la pornographie. On menace ensuite d’envoyer les vidéos à tous les contacts de la victime si un montant en bitcoins ou en francs n’est pas versé dans un certain délai. Il s’agit de bluff car il n’existe aucune image compromettante. Les autorités, dont la police genevoise, fournissent des informations sur comment réagir sur le site stop-sextortion.ch.