Expérimentation animale et éthique
Concernant votre éditorial intitulé «Interdiction de l’expérimentation animale et humaine» (LT du 03.01.2019), il est évident, y compris pour les hautes écoles suisses ayant recours à des modèles animaux pour leurs recherches, que ces animaux doivent être protégés et qu’une réflexion éthique est importante. La loi suisse sur la protection des animaux va d’ailleurs dans ce sens. Dans un souci de précision et d’information, j’aimerais toutefois apporter une clarification quant à l’une de vos formulations. Vous mentionnez la «probable future» votation sur l’initiative «Interdiction de l’expérimentation animale et humaine» que vous dénommez «bannissement de la vivisection». Le terme de vivisection n’est, à notre avis, pas approprié dans ce contexte. Il n’est d’ailleurs jamais mentionné dans le texte de l’initiative en question. En effet, la vivisection se définit par une ouverture du corps d’un animal sans anesthésie, une pratique interdite depuis longtemps en Suisse ainsi que dans l’Union européenne. Je me permets également d’ajouter que cette initiative ne se résume pas à réclamer l’interdiction de l’expérimentation animale, mais s’attaque aussi à l’expérimentation humaine.
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