Recul des bancaires

Jeudi, le marché suisse a démarré la séance en baisse de 0,37%, à 9609,52 points, après avoir progressé la veille. Les indications préalables en provenance de Wall Street étaient négatives, dans le sillage de nouvelles tensions avec la Chine. Le Dow Jones a cédé 0,39%, à 25776,61 points, et le Nasdaq 0,45%, à 7750,84 points. Dans la matinée, le Nikkei a reculé de 0,62%, à 21151,14 points. Le SMI a clôturé en baisse de 0,53%, à 9594,31 points, et le SPI de 0,59%, à 11607,16 points. Parmi les poids lourds défensifs, Novartis s’est apprécié de 0,62%, à 84,70 francs, et Roche de 0,80%, à 269,50 francs. En revanche, le géant alimentaire Nestlé a cédé 0,36%, à 99,32 francs. Le groupe travaille avec son partenaire néo-zélandais Fonterra sur les «options stratégiques» pour leur coentreprise au Brésil. Aux bancaires, Credit Suisse (-2,39%, à 11,63 francs) et UBS (-1,78%, à 11,83 francs) ont nettement reculé. Julius Baer (-2%, à 41,14 francs) a subi le désengagement partiel de son actionnaire américain Wellington Management. Bâloise a cédé 1,02%, à 164,60 francs, après avoir enregistré une baisse de la rentabilité de ses affaires vie en 2018. Sur le marché élargi, Ypsomed (-7,38%, à 128 francs) a augmenté sa rentabilité l’an dernier, grâce notamment à une contribution exceptionnelle de son ancien partenaire américain Insulet. Le concepteur de dispositifs d’injection proposera à ses actionnaires un dividende coupé de plus de moitié par rapport à l’année dernière. Pour sa part, Santhera a lâché 1,30%, à 15,20 francs, suite à l’accord de cession de la majeure partie des droits sur son seul produit commercialisé. Enfin, AMS (-4,56%, à 36,00 francs) a souffert du déclin du groupe chinois Huawei.

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