Le climat et l’énergie à l’agenda
Le canton est très concerné par le réchauffement climatique. Des mesures d’aide sont demandées à Berne
Riche en glaciers, le Valais est très concerné par le réchauffement climatique. Dans la nouvelle loi sur le CO2, il est prévu de créer un fonds qui pourra financer des mesures préventives contre les dommages provoqués par les gaz à effet de serre. Dans le cadre de la nouvelle politique agricole 22+, le canton a demandé l’introduction d’une assurance récolte, qui profitera aussi aux viticulteurs.
Des décisions importantes pour le canton sont attendues dans le secteur de l’énergie. Le marché de l’électricité pourrait être réorganisé et libéralisé, mais cela dépendra de l’accord-cadre Suisse-UE. Et le Valais s’est battu pour que la redevance hydraulique reste fixée à 110 francs par kilowattheure de puissance brute. La mesure est cependant limitée à fin 2024. Ce droit d’eau pourrait être revu à la baisse voire flexibilisé.
Dans le secteur immobilier, le Valais guette les décisions qui seront prises sur la valeur locative ainsi que l’assurance séismes, et plusieurs milieux espèrent toujours un assouplissement de la réglementation sur les résidences secondaires. Les relations entre la Suisse et l’UE concernent directement le Valais, limitrophe de la France et de l’Italie. Un autre dossier ouvert est celui du transport de marchandises dangereuses par la route et par le rail.
Sur le plan électoral, le quatrième siège du PDC (sur huit) est menacé. En raison du rapport de force entre les jaunes et les noirs dans la partie germanophone, le chrétien-social Thomas Egger paraît plus exposé que Philipp Matthias Bregy, qui vient tout juste de remplacer Viola Amherd. La gauche ne cache pas son envie d’obtenir un second mandat à Berne. Les Verts et le PS rêvent tous deux de déléguer l’un des siens pour épauler Mathias Reynard. Le PLR espère aussi décrocher un deuxième fauteuil au Conseil national alors que l’UDC n’est pas à l’abri de la perte de l’un des deux sièges occupés depuis 2015 par Jean-Luc Addor et Franz Ruppen. Au Conseil des Etats, le jeu est ouvert pour la succession de Jean-René Fournier. Il oppose Marianne Maret (PDC) à Philippe Nantermod (PLR) et Mathias Reynard (PS). ▅