Freiné par les bancaires
En milieu de semaine, le marché suisse a démarré la séance en léger recul de 0,06% à 9506,28 points. Les indications préalables en provenance de Wall Street étaient positives, mais contrebalancées par une nouvelle salve verbale du président américain concernant la «responsabilité» de Pékin dans la crise sanitaire planétaire. Au niveau macroéconomique, l’Allemagne, qui compte rouvrir commerces et écoles en mai, a essuyé en mars la plus grave chute des commandes industrielles depuis 1991. Le SMI a clôturé en hausse de 0,63% à 9571,70 points et le SPI de 0,80% à 11917,13 points. Au lendemain des chiffres publiés par Adecco, trois analystes ont revu leur copie, deux relevant l’objectif de cours et un l’abaissant, avec des recommandations entre «garder» et «acheter». Les deux banques suisses Credit Suisse (-1,45% à 7,998 francs) et UBS (-1,43% à 9,362 francs) ont également figuré en bas de liste. Dans le compartiment du luxe, Richemont a cédé 0,19% à 53,44 francs et Swatch 0,98% à 181,10 francs. A l’inverse, Sika a bondi de 2,14% à 164,50 francs, suivi par Roche qui a gagné 1,95% à 347,10 francs. Toujours dans le camp des poids lourds, Novartis (+1,44% à 83,63 francs) et Nestlé (+0,94% à 102,78 francs) ont également soutenu la remontée de leur indice phare. Finalement, sur le marché élargi, la Banque cantonale de Genève (+0,83% à 181,50 francs) a profité de son AG mardi pour assurer que son bénéfice net en 2020 ne sera «pas trop éloigné» de celui de 2019.
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