LVMH démarre l’année en forte croissance
Le groupe français a vu son chiffre d’affaires décoller au premier trimestre 2021, porté notamment par l’activité mode et maroquinerie. L’horlogerie se montre moins dynamique que la joaillerie
LVMH remonte la pente. Le groupe français, numéro un mondial du luxe, a présenté mardi ses résultats pour le premier trimestre 2021. Avec un chiffre d’affaires de 14 milliards d’euros (15,4 milliards de francs), il affiche une croissance organique de 30% par rapport à la même période de l’an dernier, et de 8% par rapport à 2019, après plusieurs trimestres de repli lié à la pandémie. Un résultat supérieur aux consensus compilés par les agences Bloomberg et FactSet, qui tablaient respectivement sur des ventes de 14 et 13,7 milliards de francs.
«Toutes les activités contribuent à la bonne performance du groupe, à l’exception de la distribution sélective (-5%) toujours pénalisée par la limitation des voyages internationaux», précise le communiqué. Le secteur mode et maroquinerie – porté par Dior et Louis Vuitton – représente près de la moitié des ventes du groupe et fait figure de locomotive (+52%), suivi par les vins et spiritueux (+36%), l’activité montres et joaillerie (+35%) et les parfums et cosmétiques (+18%).
Activité horlogère «calme»
Concernant l’horlogerie (Hublot, TAG Heuer, Zenith, et en partie Bulgari) et la joaillerie, le groupe indique que le trimestre «marque l’intégration pour la première fois de Tiffany & Co, qui réalise un excellent début d’année». Le rachat du joaillier américain avait été finalisé début janvier pour 14 milliards de francs, après plusieurs mois de bataille juridique.
En conférence téléphonique, le directeur financier du groupe, Jean Jacques Guiony, a précisé que toutes marques confondues «la joaillerie a réalisé des résultats significativement meilleurs que l’horlogerie, dont l’activité a été assez calme» pendant la période sous revue. Par rapport à 2019, la croissance de ce secteur est de 1%.
En termes de marchés, l’Asie et les Etats-Unis affichent une forte croissance, tandis que l’Europe reste en recul «sous l’effet des fermetures de boutiques dans plusieurs pays et l’arrêt du tourisme». Pour rappel, LVMH avait terminé l’année 2020 sur un chiffre d’affaires en recul de 16%. A la clôture de la bourse de Paris, l’action du groupe s’affichait en hausse de 0,86% à 594,80 euros. ■