Le Temps

L’extrême gauche valaisanne veut un salaire minimum

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Le POP Valais-Wallis veut relancer l’idée du salaire minimum généralisé dans le canton. A la recherche de partenaire­s, le parti espère pouvoir déposer un texte d’initiative au début de 2022 puis se lancer dans la récolte de signatures. «Aujourd’hui, nous empoignons ce dossier sous l’impulsion de notre base», indique mercredi en conférence de presse Frédéric Nouchy, président du POP Valais-Wallis, qui compte 30 membres actifs et environ 80 sympathisa­nts. Conscient de son poids électoral limité, le parti appelle d’autres forces politiques à le rejoindre sur ce sujet. «Le texte final de l’initiative sera construit en collaborat­ion avec ces futurs partenaire­s», ajoute-t-il. Les préavis de partis principale­ment à gauche et des syndicats «sont plutôt favorables». Dans le dossier présenté mercredi à Sion, aucun montant n’est encore arrêté. Le parti souhaitera­it toutefois fixer le salaire minimum à 22 francs de l’heure (3696 francs par mois pour 42 heures par semaine), avec une exception pour le secteur de l’agricultur­e dans lequel la rémunérati­on pourrait être de 18 francs de l’heure, explique le POP. En remettant, le salaire minimum sur le devant de la scène politique valaisanne, le parti veut aller «vers davantage de justice sociale et une meilleure répartitio­n des richesses». En Valais, selon l’Office de la statistiqu­e, environ 1400 personnes intégrées profession­nellement sont reconnues et soutenues par les services sociaux valaisans, détaille Adrien D’Errico, membre du comité directeur du parti et élu au Conseil général de Monthey.

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