Destination finale: Forum des 100!
Entre Lucens et Lausanne, mercredi, 16h. Allégorie du journal papier – l’ancien monde, le vélo traditionnel… – et du web – la modernité, le vélo électrique… – Et de l’entraide! Toujours dans la modernité, l’application SuisseMobile, elle, est l’outil indispensable de l’opération #LeTempsAVélo pour éviter les grands axes routiers et rouler sur de jolis chemins champêtres…
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Lausanne, mercredi, 18h. Un funambule au-dessus du pré. Sa silhouette élancée s’avance avec grâce, lentement, à 1,5 mètre du sol, sur une sangle tendue qui ploie à peine sous ses pas. Soudain, il chancelle et tombe, sa chute amortie par l’herbe haute. Sacha fait partie de l’association Les Canards slackés. Avec Guido, Lucas et Raphaël, ils ont installé leur «ligne» sur 450 mètres de longueur, dans un champ sur les hauts de Lausanne. Ils s’entraînent, dans la lumière de fin d’après-midi, à marcher en équilibre entre deux points. Quelques promeneurs curieux s’arrêtent, observent la scène, s’émerveillent. Qu’est-ce qui les motive? Guido: «Le pur plaisir. Quoi d’autre?»
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Entre Ecublens et Saint-Sulpice, jeudi, 12h. Dernier jour du tour de Suisse à vélo! Après 1200 kilomètres parcourus par 45 journalistes, en un mois et demi. Destination finale: Ecublens, où a lieu le Forum des 100. J’en profite pour faire un crochet par Saint-Sulpice, où je retrouve notre ancien collègue journaliste Etienne Dubuis, qui en est devenu le syndic depuis le début de l’été. Quel plaisir de le retrouver! Sa gentillesse, ses petits yeux rieurs et malicieux nous ont manqué. Disnous, qui sont les Serpelious (habitants du lieu), Etienne? «Le cliché revient à dire que ce sont des gens riches qui habitent de belles maisons au bord du lac. Mais la population est bien plus variée que ça. Il y a toute une classe moyenne, de nombreuses familles qui ont évidemment des attentes de crèches, solutions parascolaires et écoles, et un nombre important d’étrangers qui viennent à l’EPFL ou à l’Unil. Sur 5000 habitants, 1000 changent chaque année!» Etienne relève deux parallèles entre sa vie antérieure de journaliste et celle de syndic: la proximité avec les gens, qu’il essaie de connaître et de comprendre; et le rythme de travail qui le fait passer d’un dossier à l’autre, des sujets très variés. Il n’a pas l’air malheureux… loin de là! La bise, et puis s’en va. Au Forum des 100, au SwissTech Convention Center de l’EPFL, on retrouve le gratin romand. Politiciens, journalistes, entrepreneurs,
the place to be, ce jeudi 14 octobre. Je dois aller préparer l’interview croisée du maire d’Athènes et du syndic de Lausanne. Pour cela, je rejoins le correspondant du Temps à Athènes, Fabien Perrier. Le courant passe très bien. Le journalisme, c’est aussi ça: savoir travailler seul ou à plusieurs et, comme le syndic de SaintSulpice, pouvoir sauter d’un sujet à l’autre.
Efcharisto pour ce tour à vélo, j’en suis déjà nostalgique!
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Cette page clôt notre série #LeTempsAVélo. Retrouvez ici dès le lundi 25 octobre nos portraits et la rubrique «Un jour, une idée».