Julius Baer recule de plus de 7%
Mardi, le marché suisse a ouvert la séance en baisse de 0,50% à 11494,97 points. Dans l’après-midi, Wall Street était en baisse sur les premiers échanges, en l’absence d’avancées notables dans le dossier du plafond de la dette américaine. Dans la zone euro, la croissance économique du secteur privé a ralenti en mai, atteignant son niveau le plus bas depuis trois mois, en raison, notamment, de la baisse de la production industrielle. Le SMI a clôturé en recul de 0,59% à 11484,90 points et le SPI de 0,72% à 15117,89 points. Les poids lourds ont pesé sur l’indice. Nestlé (-0,48% à 112,42 francs) a annoncé l’arrivée d’une nouvelle directrice des opérations (COO), Stephanie Pullings Hart, qui succédera en janvier prochain à Magdi Batato. Novartis a cédé 0,47% à 90,81 francs, tandis que Roche grignotait 0,05% à 286,55 francs. Dans le domaine du luxe, Richemont a abandonné 3,51% à 148,51 francs et Swatch Group 3,85% à 279,80 francs. Deutsche Bank a réduit son objectif de cours sur les deux titres, tout en maintenant sa recommandation d’achat. L’analyste a souligné le ralentissement de la croissance américaine et des signes de faiblesse de la demande des consommateurs. Les valeurs financières ont figuré dans le tableau des hausses du jour. Swiss Re a engrangé 1,05% à 92,12 francs et Zurich Insurance 0,89% à 432,40 francs. Aux bancaires, Credit Suisse a progressé de 0,63% à 0,80 franc et UBS de 0,17% à 18,11 francs. Le comité américain CDDC a estimé que la reprise forcée de Credit Suisse par UBS ne constituait pas un événement déclencheur de faillite. Au SPI, Julius Baer a chuté de 7,39% à 58,18 francs dans le sillage de la publication de chiffres clés décevants sur les quatre premiers mois de l’année. Les avoirs sous gestion et les entrées nettes de fonds ont été inférieurs aux prévisions des analystes.
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