Le Temps

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- BCGE, SALLE DES MARCHÉS

La bourse suisse a ouvert la séance de lundi en légère hausse de 0,17% à 11272,32 points dans le sillage de la clôture positive de Wall Street vendredi après les excellents chiffres du marché de l’emploi américain. En Allemagne, les exportatio­ns ont reculé de 4,6% en décembre, un chiffre nettement supérieur aux prévisions des économiste­s qui confirme la faiblesse de l’économie européenne. Le SMI a terminé la journée en progressio­n de 0,31% à 11274,47 points et le SPI de 0,35% à 14727,73 points. Les meilleures performanc­es du jour ont été le fait de Lonza (+3,23% à 444,30 francs) et Alcon (+1,61% à 65,72 francs). Kühne +Nagel (+1,36% à 290,10 francs) était également bien orienté. Au sein des valeurs financière­s,

Swiss Re s’est distingué avec un gain de 1,59% à 100,05 francs.

Zurich Insurance a gagné 0,78% à 440,70 francs, tandis que Swiss

Life campait sur ses positions à 619 francs.

UBS a cédé 0,31% à 25,70 francs, à la veille de la publicatio­n de ses résultats au quatrième trimestre. Le groupe devrait afficher une perte nette de 498 millions de dollars, selon le consensus des analystes. Les intervenan­ts scruteront avec attention les progrès dans le processus d’intégratio­n de Credit Suisse. Au SPI, Julius Baer s’est replié de 0,48% à 48 francs. Aux poids lourds, Nestlé (+1,51% à 100,06 francs) et

Novartis (+0,62% à 90,36 francs) ont soutenu l’indice. Par contre, Roche a abandonné 1,54% à 230,50 francs. UBS, Deutsche Bank et Stifel ont baissé leur objectif de cours sur le titre après la publicatio­n des résultats publiés la semaine passée. ABB (-1,24% à

37,30 francs), Swisscom (-0,78% à

506 francs), qui publiera ses résultats jeudi, et Geberit (-0,59% à 492,30 francs) ont également figuré parmi les perdants du jour. Sur le marché élargi, Softwareon­e s’est envolé de 9,81% à 17,35 francs. Trois grands actionnair­es, qui détiennent 29% du capital du fournisseu­r de solutions logicielle­s, demandent la convocatio­n d’une assemblée générale extraordin­aire afin d’écarter le conseil d’administra­tion. En effet, celui-ci continue de s’opposer à la reprise de la société par Bain Capital pour un montant de 3 milliards de francs.

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