La Maison Rousseau et Littérature veut poursuivre le dialogue
Le conseil de fondation de la Maison Rousseau et Littérature (MRL) a pris connaissance de la lettre ouverte publiée le 23 janvier 2024 en page Opinion du Temps par des écrivaines et écrivains de Suisse romande. La Maison Rousseau et Littérature est heureuse de poursuivre un dialogue constructif, respectueux et ouvert mené sur des bases concrètes. Ce dialogue tourné vers l’avenir de la MRL, elle l’a déjà engagé: elle l’appelle de ses voeux alors qu’elle se trouve à un moment crucial de son existence.
Pour aller de l’avant il faut rappeler deux mots d’histoire. Comme son nom l’indique, la MRL est le résultat de la fusion en 2011 entre une association «pour une Maison de la littérature à Genève» (MLG) née en 2004 d’un collectif d’écrivaines et écrivains avec une fondation privée «l’Espace Jean-JacquesRousseau». Jusqu’alors chacune de ces entités poursuivait des buts spécifiques respectifs. Leur fusion a mené à la création dans la maison natale de Rousseau de la MRL, projet qui a rencontré l’adhésion de l’Etat, mais aussi du public et de nombreux partenaires jusqu’à l’inauguration de la maison en 2021.
Une de nos missions, c’est de servir la mémoire, l’oeuvre et l’actualisation de la pensée de JeanJacques Rousseau
Inutile de mentionner ici les efforts techniques, administratifs et financiers qui furent nécessaires à un tel accomplissement. La MRL sert aujourd’hui deux grandes missions: d’une part, servir la mémoire, l’oeuvre et l’actualisation de la pensée de Jean-Jacques Rousseau; d’autre part, mettre en valeur la littérature romande, suisse, francophone, internationale et ses auteures et auteurs ainsi que les éditrices et éditeurs, mais aussi la traduction, l’accueil d’écrivaines et écrivains, etc.
Dans cette maison la littérature est à tous les étages.
Dirigée depuis l’été 2021 par Donatella Bernardi, la MRL honore son cahier des charges. Elle est fidèle à ses engagements. Elle ne cesse de se développer. Elle rayonne désormais à Genève et bien au-delà. Elle fait l’objet de toutes sortes de reconnaissances. La directrice et son équipe travaillent d’arrache-pied pour répondre aux attentes nombreuses qui pèsent sur la MRL.
Il reste que pour que la MRL soit la maison de la littérature, il faut que celles et ceux qui la créent et la diffusent se sentent chez elles et chez eux. C’est pourquoi la MRL a donné rendez-vous aux écrivaines et écrivains le 13 février: pour que leurs voix résonnent dans leur maison. La porte de la MRL est ouverte. L’hospitalité est sa mission. ■