Teo Jakob pose son décor à Lausanne
La rue du Midi lausannoise accueille depuis quelques jours l’enseigne Teo Jakob, référence incontournable depuis sa création par Theodor Jakob dans les années 1950 à Berne. Précurseur de l’aménagement d’intérieur contemporain en Suisse, ce dernier très tôt a collaboré avec de grands fabricants internationaux tels que Artemide, Artek, B & B, Cassina, Dietiker, Flos, Knoll International, Wittmann ou Zanotta. Mais la vitrine de cette nouvelle adresse annonce la couleur: on n’y trouvera pas de mobilier à vendre, comme dans les grands points de vente Teo Jakob situés entre autres à Berne et à Genève. Après Zoug, l’enseigne ouvre ici son second atelier, visant à développer le conseil en aménagement destiné aux professionnels, mais aussi au grand public. «Lausanne est une ville dynamique où convergent de nombreux talents du design, des architectes et des créateurs. Cette proximité avec un écosystème favorable promet des collaborations variées et fructueuses», se réjouit Caroline Ding, cheffe de projet.
Deux grandes bibliothèques présentent ainsi les échantillons des 130 marques que Teo Jakob représente. «Nous assurons la gamme complète de services personnalisés en design d’intérieur, de la conception à la réalisation du projet, tant pour créer des projets privés que professionnels. Cela signifie qu’un couple qui veut réaménager sa salle à manger, par exemple, peut trouver ici un concept global, des rideaux au tapis en passant par le mobilier», note David de Martin, expert en design d’intérieur qui gère le lieu avec Caroline Ding.
En parallèle, pour favoriser les échanges et les collaborations entre les différents acteurs du milieu, une partie de l’atelier sera dédié à des événements ou des expositions. En juin prochain, l’espace fera office de plateforme de visibilité aux jeunes designers qui paraticipent aux Design Days. En septembre, ce sont les nouveautés de la marque danoise Muuto qui y seront exposées. Un mois plus tard, on y découvrira une reconstitution de la chambre d’hôtel qu’Arne Jacobsen avait imaginé en 1960 à Copenhague. ■