Le Temps

La victoire ou les vacances

En s’inclinant aux Vernets jeudi dans le match aller du play-in contre Bienne, Genève-Servette se retrouve le dos au mur. Ce soir, à 20h, les Aigles devront gagner le match et d’éventuelle­s prolongati­ons pour continuer

- LE TEMPS AVEC L’ATS

Un an après un match VII décisif pour le titre de champion de Suisse, le HC Bienne et Genève-Servette jouent à nouveau leur saison sur un match. Battus 2-3 jeudi aux Vernets, les Grenat devront gagner la rencontre en soixante minutes. Si cette condition est remplie, alors le duel se jouera en prolongati­ons à la mort subite. La difficulté pour les Genevois sera de tenir la durée du match, eux qui débutent souvent bien avant de baisser de rythme. Un problème physique? «On ne joue pas assez à l’intérieur et on n’est pas assez désespérés devant le but pour marquer», se désole Jan Cadieux.

Du caractère et du sacrifice

Lorsqu’on lui demande de se projeter vers la partie de samedi, le coach servettien ne réfléchit pas des heures: «A la fin, c’est un match VII où l’on n’a plus le droit à l’erreur. Ou tu gagnes ou ta saison est terminée.» Cette urgence, le GSHC l’a plutôt bien maîtrisée par le passé, que ce soit en décrochant le titre de champion de Suisse ou en remportant la Champions League en février dernier face à Skelleftea. «Samedi, cela va vraiment demander du caractère et du sacrifice. C’est peut-être ce qui nous manque et que l’on attend du groupe.»

La configurat­ion de ce play-in est faite pour donner du spectacle, ce qui fait que si Genève l’emporte (peu importe le score), la partie filera en prolongati­ons à 5 contre 5 à la mort subite. «Les prolongati­ons, c’est comme un match numéro III pour moi, image Jan Cadieux. Cela fait deux jours que l’on prépare tous les scénarios, pour savoir quoi faire et à quel moment. Il s’agit d’une nouvelle situation pour tout le monde, mais la formule ne me déplaît pas.»

A Bienne, pas question de sombrer dans l’euphorie. Entraîneur intérimair­e, le directeur sportif Martin Steinegger avoue ne pas trop savoir quoi penser de ce match retour. «Oui on peut jouer le match nul, mais ce n’est pas le but!». «L’an passé, quand on a pris l’avantage de la glace en finale, ils sont venus gagner chez nous, donc ils vont réagir, prévient le capitaine biennois Gaëtan Haas. A nous de les contenir et d’améliorer notre power play, parce que c’était plus que laborieux ces temps.» ■

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