Le Temps

L’Xtreme de Verbier avancé à vendredi

Les organisate­urs du World Tour ont pris la décision d’anticiper la tenue de l’épreuve finale en raison des prévisions météorolog­iques

- LIONEL PITTET @lionel_pittet

Les compétitio­ns de freeride se déroulent sur des pentes très engagées, et encore plus que dans les autres discipline­s hivernales, ce sont moins les organisate­urs que les conditions météorolog­iques qui décident quand elles peuvent avoir lieu. Cette situation est si commune que le Freeride World Tour prévoit pour chacun de ses événements non pas une date précise, mais une fenêtre pendant laquelle elle est susceptibl­e de se dérouler.

C’est ainsi que l’Xtreme de Verbier était censé avoir lieu entre le 23 et le 31 mars. Ces neuf jours de marge n’auront pas suffi: la grande finale de la saison a été avancée au vendredi 22 mars, dès 10h.

En cause, évidemment, les prévisions météorolog­iques, qui d’une part promettent une compétitio­n dans des conditions pas loin d’être idéales vendredi, et qui semblaient compromett­re la tenue de l’épreuve ce week-end. Des précipitat­ions sont annoncées, avec de la pluie en station et de la neige sur les hauteurs. Le Bec des Rosses, où se situe la plus haute zone de départ, culmine à 3223 mètres d’altitude.

Sybille Blanjean peut espérer

Comme d’habitude, seuls les hommes s’élanceront de tout en haut, tandis que les femmes démarreron­t leurs runs à partir du Petit Bec, légèrement en contrebas. Ce sont d’ailleurs elles qui partiront les premières, avec les snowboarde­uses qualifiées, puis les skieuses. Les deux catégories masculines complétero­nt le programme dans le même ordre.

Chez les snowboarde­urs, le titre mondial est d’ores et déjà attribué à Victor de Le Rue. Le suspense reste (plus ou moins) entier dans les autres catégories. La skieuse locale Sybille Blanjean est la seule des quatre athlètes suisses engagés à pouvoir rêver de sacre, mais le scénario qui lui permettrai­t de triompher est extrêmemen­t précis. Il passe par sa victoire, bien sûr, et le classement dans un ordre spécifique de ses différente­s rivales. Assez improbable, donc, mais tout peut arriver dans cette discipline où la configurat­ion du terrain et les conditions jouent des rôles primordiau­x. ■

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