L’Avenir sanctionné par la Fifa ?
Si le club banlieusard ne paye pas son dû à son ancien joueur, il risque une lourde amende et la relégation.
Le monde du football est connu pour être cruel. Une cruauté qui dépasse parfois le simple cadre du terrain. Au fait, le football business est à ce point cruel que les dirigeants marsois risquent de l’apprendre à leurs dépens s’ils ne règlent pas l’affaire Michaël Buscher dans les deux semaines à venir. L’affaire remonte à l’été 2013. Michaël Buscher avait signé un contrat au profit de l’ASM. Mais comme son père est parti entraîner le club émirati, Ittihad Kalba, la direction du club a préféré résilier également le contrat du fils. Mais il y a un hic. Certes, le contrat n’a pas été déposé à la FTF, mais il a été légalisé à la mairie, outre le fait que le joueur a envoyé une copie à la Fifa. N’étant pas parvenues à une résiliation à l’amiable, les deux parties ont dû recourir à la FTF, voire à la Fifa. L’instance internationale a donné raison au joueur. C’est que le club marsois a perdu l’appel, vu que le recours a été déposé hors délais. Selon nos sources, l’Avenir de La Marsa doit 62 000 dinars de salaires à Michaël Buscher et 5.000 dinars d’amende. Si le club ne paye pas son dû au joueur dans les 15 jours à venir, il risque d’être sanctionné par le conseil de discipline de la Fifa, en lui retirant 4 points, ce qui signifierait une relégation assurée.
La JSK en amical
A la demande du nouveau staff technique kairouanais, dirigé par Khemaies Laâbidi, les «Vert et Jaune» disputeront après-demain une rencontre amicale contre les Aghlabides. Comme l’ASM a déjà programmé un test amical contre le CAB samedi prochain, Khaled Ben Sassi et Khemaies Laâbidi se sont mis d’accord pour aligner les remplaçants. Ce sera donc l’occasion pour le latéral gauche Maraoune Khalfi, les défenseurs axiaux Ahmed Ayadi et Houssem Lahbibi, ainsi que pour la nouvelle recrue, l’attaquant Fakhri Amdouni de se mettre en évidence.
Diakité : un mois d’absence
Il est retourné au pays pour des vacances, mais n’a pas encore regagné Tunis à ce jour. L’attaquant mauritanien, Ismaïl Diakité, suscite la colère de son entraîneur à cause de son absence qui dure depuis un mois. Le prétexte du jour : son passeport est périmé. Et dire que le joueur est censé être professionnel. Les dirigeants du club ont également leur part de responsabilité. Comment laisser partir un joueur sans vérifier la validité de son passeport ? Bref, le bureau directeur marsois n’est pas au bout de ses peines avec l’affaire Buscher, l’absence de Diakité et le retard de versement des salaires.
«Je suis fier de travailler à Béja quand bien même les conditions ne sont pas les meilleures, avoue-t-il. Je dirais même que les conditions sont horribles : je fais en même temps l’entraîneur, le délégué et le médecin de l’équipe. Mais je ne peux pas lâcher le morceau. Non, à tous ceux qui s’attendent à ce que je démissionne, je leur dirais que je ne partirais pas. Je dois aux joueurs, aux supporters et aux dirigeants d’aller jusqu’au bout. Je ne peux pas les lâcher maintenant. A fortiori, quand on mesure la qualité de mes rapports avec le président Ibrahimi».
«J’y crois à cent pour cent»
Largué en queue de peloton, le club béjaois est vraiment mal barré, son maintien tenant à un petit miracle. Pourtant, Lopez Mar-
. Les Cigognes se trouvent depuis dimanche dernier à Sousse pour un stage d’une semaine. Jusque-là, aucun match-test n’a été conclu en attendant la conclusion d’une rencontre amicale face au Club Africain ou Ahly Tripoli, le club de Derbali, dimanche prochain sur le chemin du retour à Béja. Blessé, l’attaquant Baldé est actuellement indisponible. Il observe quatre à cinq jours de repos.
L’éternel problème financier
Le problème financier reste entier. Le président Mohamed Ibrahimi