Les Black Stars au révélateur de la RDC
Ghana-RD Congo: un grand format pour une place dans le dernier carré
Le quart de finale entre Congolais et Ghanéens est de toute évidence l’affiche de ces quarts de finale. Un match très difficile comme le reconnaît le capitaine du Ghana, André Ayew: «La RDC est une bonne équipe, qui montre beaucoup de bonnes choses, qui progresse d’année en année. Ce sera un match très difficile pour nous, mais pour eux aussi. Si on joue notre jeu et qu’on met beaucoup d’agressivité, ça va se faire» , a déclaré le Ghanéen. A son tour, Christian Atsu, l’attaquant des Black Stars s’est aussi exprimé dans le sens de son coéquipier: «La RDC, ça sera un tout autre match. Il faut y croire car ce match compte énormément. Pour le Ghana, il faut au moins être en demi-finale» . Enfin, Asamoah Gyan, l’attaquant du Ghana confirme les dires de ses camarades: «Face au Congo, on sait que ça ne sera pas facile, car c’est une équipe très forte. Quant à mon état physique, je vais tenter de dépasser mes douleurs, et on verra» . Pour rappel, le Ghana a validé son ticket pour les quarts de finale dès son deuxième match,
en s’extirpant du piège malien. Les hommes d’Avraham Grant peuvent compter sur leur quatuor offensif composé des frères Ayew, du meilleur buteur de l’histoire du pays Asamoah Gyan et du meilleur joueur de la CAN-2015 Christian Atsu.
Premier et fier de l’être !
Heureux qui comme la RDC. Sur les chapeaux de roues durant toute la phase 1 de la CAN, ils ont pu compter sur l’inévitable Junior Kabananga pour passer. Kabananga, mais aussi Chancel Mbemba, Firmin Mubele et PaulJosé Mpoku. La RD Congo, avec 7 points, a réussi le pari de terminer à la première place de ce groupe C qui, sur le papier, était certainement le plus difficile, et ce, grâce à une victoire 1-0 face au Maroc, au nul 2-2 face à la Côte d’Ivoire, et à ce dernier résultat favorable, 3-1, face au Togo. Dimanche, la République Démocratique du Congo enfilera le costume de favori, quoiqu’en football rien ne soit gagné d’avance. La Côte d’Ivoire et l’Algérie l’ont appris à leurs dépens.