«Un manque d’optimisation !»
Le sélectionneur n’a pas été en capacité d’organiser sportivement notre Team Tunisie
«Ecoutez, je ne veux ni ramer à contre-courant, ni m’ériger en porte à faux, ni encore dénigrer à tout-va. Sachez que je suis tout d’abord un partisan de la stabilité et de la continuité. Sauf que là, en dépit du fait que des échéances pointent à l’horizon (éliminatoires du Mondial), le maintien du plateau technique actuel n’est pas la solution miracle pour notre sélection. Avec tout le respect que j’ai pour Henri Kaspercak, un ponte du métier et un technicien chevronné et reconnu comme tel, il est temps de passer la main et permettre à l’équipe nationale de franchir un palier. Je pense que le Polonais a fait de son mieux, mais les exigences des nôtres sont telles qu’il n’a pas pu cerner ce qui devait l’être».
Carences et approche désuète
«Optimisation de la performance dans tous les domaines du jeu, la préparation mentale, la gestion des émotions et du tempérament, l’aspect tactique, la mobilisation des troupes, la solidarité de groupe et la gestion du temps, la sélection s’en est un tantinet départi depuis peu. Le sélectionneur n’a pas été en capacité d’organiser sportivement notre Team Tunisie, ni mettre en mouvement des intelligences. Même volet coaching et réalisme en cours du jeu, il est passé à côté. La sélection a besoin d’un nouveau souffle et d’une nouvelle approche. Un regain de vitalité et une meilleure implication d’ensemble. Diriger, c’est prévoir et anticiper. Cela nous a beaucoup manqué au Gabon dès le 1er tour. Dans l’exercice de son métier, l’entraîneur n’a pu optimiser le rendement global. En clair, un sélectionneur doit produire des résultats. Concevoir, piloter le projet sportif et moduler ce qui doit l’être, c’est toute une panoplie à mettre en oeuvre. Force est de constater que Kasperczak n’a pas permis d’atteindre le degré performance exigé chez ses pou- lains, soit au moins atteindre le dernier carré. Il doit partir !».