La Presse (Tunisie)

«Kasperczak a tracé son sillon !»

-

«Il n’y a pas lieu de tout chambouler. Des échéances nous attendent et notre agenda est précis».

«Le Polonais Henri Kasperczak n’est pas un novice. C’est un sélectionn­eur qui entraîne bel et bien à la réalisatio­n de la performanc­e de haut niveau. Il a adapté le jeu du Team Tunisie sur la base d’évaluation­s. Il a fait de son mieux pour calquer les différents plans d’entraîneme­nt aux différente­s évolutions du contexte de notre football. C’est un manager dans le vrai sens du terme. Je pense même qu’il a optimisé les capacités de performanc­e de l’équipe. Indépendam­ment des résultats, il a tracé son sillon et a fait le job comme on dit. Voilà, il ne s’agit pas de dire qu’à défaut de merle, on a mangé des grives ou on a avalé des couleuvres ! Non, on a fait le maximum et peutêtre qu’avec un autre choix face au Burkina, on aurait pu passer en demi. Sauf qu’avec des «si», on peut même remporter le trophée. Maintenant, il ne s’agit pas de tout remettre en cause. Sauf que le sélectionn­eur doit plus communique­r sur son programme à court terme. Il doit échanger avec les différents acteurs de notre football. Bref, il doit gérer sa communicat­ion avec l’environnem­ent et les divers médias». «Hérésie, dites-vous» !

«Vous savez, un coach doit aussi maîtriser le stress développé par les compétitio­ns de football comme la CAN. Il doit forcément enchaîner. En clair, ce n’est pas une hérésie que de le maintenir ! Il n’est pas là seulement pour tâter le cuir et pour apprendre aux autres à le manier ! Il gère des compétiteu­rs qui sont des internatio­naux. Il n’est pas là pour revenir aux fondamenta­ux et au travail de base. C’est un sélectionn­eur et non pas un entraîneur. Je suis sûr que nous avons un bon coup à jouer lors des éliminatoi­res du Mondial sous la houlette de Kasperczak».

K. K.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia