Rafa est de retour !
La saison s’annonce sous les meilleurs auspices pour le tennisman espagnol
Après une saison 2016 gâchée par une blessure au poignet gauche, Rafael Nadal a réussi un retour remarqué en atteignant la finale de l’Open d’Australie, battu seulement par Roger Federer. L’Espagnol aborde avec ambition la suite de l’année. Finaliste à Melbourne, Rafael Nadal espère réussir une grande année 2017 après une saison 2016 gâchée...
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En 2016, Nadal n’a pas fait mieux qu’un huitième de finale en Grand Chelem (à l’US Open). Ça ne lui était plus arrivé depuis 2004, où son meilleur résultat en Majeur avait été un troisième tour à Melbourne.
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Il a terminé l’année à la neuvième place mondiale, son pire classement en fin de saison depuis, là encore, 2004 (51e).
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Contraint de déclarer forfait avant son troisième tour à Roland Garros à cause d’une blessure au poignet gauche, apparue début mai à Madrid, l’Espagnol n’a pas atteint la deuxième semaine du Grand Chelem parisien pour la première fois de sa carrière.
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Pas suffisamment remis de son inflammation au poignet gauche, Rafa a ensuite déclaré forfait pour Wimbledon, pour la deuxième fois de sa carrière après 2009 (genou). Il ne voulait pas hypothéquer ses chances aux Jeux Olympiques.
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Nadal a stoppé sa saison après sa défaite d’entrée à Shanghai, le 12 octobre contre Viktor Troicki. Pour se remettre complètement de sa blessure et se reposer, il a bénéficié de trois mois de coupure. Il n’avait plus terminé une saison si tôt depuis 2012, où il s’était arrêté après Wimbledon en juillet.
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L’ancien numéro un mondial n’a disputé «que» 54 matches en 2016. Son plus faible total depuis 2012 (48 matches, contre 81 en 2015, 59 en 2014 et 82 en 2013).
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Nadal, qui devait initialement jouer à Doha comme depuis trois ans, a démarré sa saison à Brisbane. Il a passé deux tours, contre Alexandr Dolgopolov et Mischa Zverev, avant de s’incliner face à Milos Raonic en trois sets accrochés (4-6, 6-3, 6-4). Mais son niveau de jeu a rassuré. L’Espagnol a aussi passé 22h33 sur les courts à Melbourne, soit 5h19 de plus que Federer, et disputé 28 sets en sept rencontres, dont trois au meilleur des cinq manches (Alexander Zverev au troisième tour, Grigor Dimitrov en demi-finales et Roger Federer en finale).
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Il n’avait plus battu deux joueurs du Top 10 (Monfils, 6e, et Raonic, 3e) dans un même tournoi depuis neuf mois. La dernière fois, c’était à Monte Carlo en avril 2016 où il avait successivement sorti Wawrinka (4e) et Murray (2e).
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Rafa a mis fin à une série presque honteuse pour un joueur si fort physiquement et mentalement : ses trois derniers matches en cinq sets s’étaient achevés par des défaites, contre Fabio Fognini (troisième tour US Open 2015), Fernando Verdasco (1er tour Open d’Australie 2016) et Lucas Pouille (huitième de finale US Open 2016). A Melbourne cette année, il a battu Zverev (troisième tour) et Dimitrov (demi-finales) en cinq manches. Et maintenant ?
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Grâce à son parcours à Melbourne, Nadal a gagné trois places au classement ATP et pointe désormais à la sixième place.
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Nadal a décidé de ne pas participer au premier tour de la Coupe Davis avec l’Espagne qui se déplace en Croatie (3-5 février) pour se reposer après son parcours éprouvant à Melbourne.
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Il reprendra la compétition le 13 février à Rotterdam, jouera ensuite à Acapulco avant de disputer la tournée américaine (Indian Wells et Miami) en mars.
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Sa saison sur terre battue commencera le 16 avril à Monte Carlo, où il défendra son titre, tout comme à Barcelone la semaine suivante. Il jouera aussi à Madrid et Rome avant Roland-Garros, le grand objectif de sa saison.
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A la porte d’Auteuil, Nadal visera la «decima», son dixième sacre dans le Majeur parisien. «je peux réussir une grande année parce que je sens que je joue très bien, expliquait-il après sa défaite contre Federer. En jouant comme ça, de belles choses peuvent se produire. Sur cette surface, mais surtout sur terre battue».