BNA : 2016, l’année de la concrétisation
Durant l’année 2016, l’activité de la Banque Nationale Agricole s’est caractérisée par un accroissement des crédits de 6,9% par rapport à 2015, dû en quasi-totalité à l’accroissement des actifs sains, pour s’élever à 7 286MD, contre des projections de 6 997MD : la banque demeure parmi les leaders du secteur bancaire en termes d’octroi des crédits pour la clientèle. Quant aux dépôts, la banque maintient sa deuxième position, en termes de collecte des dépôts, avec +11,2% par rapport à 2015 et +4,4% par rapport au budget de la banque. L’accroissement des dépôts a concerné aussi bien les dépôts à vue (+4,5%) que ceux d’épargne (+6,4%) ainsi que les dépôts à terme. L’encours des dépôts s’élève ainsi à 6 946MD au 31/12/2016. En matière d’exploitation bancaire, la banque affiche un PNB de 373,5MD en progression de 11,4% par rapport à 2015. Cette performance se justifie notamment par la hausse de la marge sur commissions (+21,6%) ainsi que celle des revenus sur portefeuille (+46,7%) permettant ainsi de compenser l’évolution relative des produits d’intérêt impactée en partie par la baisse du taux d’intérêt. Les performances enregistrées au niveau de l’exploitation bancaire se sont nettement répercutées sur la productivité de la banque avec une appréciation du coefficient d’exploitation de 280 pb pour s’établir à 53,7% en 2016, et ce, malgré une hausse des charges opérationnelles de 5,8%, qui traduit néanmoins leur belle maîtrise. Au niveau de l’avancement du plan de modernisation de la banque, divers projets ont été déjà entamés, dont on pourra citer : - Une préparation de l’implantation d’un Global Banking permettant la refonte totale du système d’information de la banque ; - Une évaluation des compétences et un diagnostic approfondi des ressources humaines ont été effectués par un cabinet externe ; - Une réorganisation en cours de la banque dans le but d’aboutir à une orientation client de tous les processus ; - L’acquisition d’outils et la refonte de certains processus pour permettre à la banque de rattraper assez rapidement les parts de marché perdues par le passé.