L’Etoile brille de mille feux
Retour sur terre pour le CSS, battu sur un score net par une bonne Etoile qui se donne rendez-vous avec l’EST en finale.
Le match d’appui des demi-finales du championnat national disputé avanthier à Sousse a tourné à l’avantage de l’Etoile du Sahel. Les Etoilés ont remporté la victoire, sur un score sans bavure: 25-19, 25-15, 25-23, mission accomplie en dominant son rival, le Club Sfaxien. L’ESS, huit fois champion, donne rendez-vous à l’EST, seize fois champion, pour disputer le titre de la soixantedeuxième saison. La finale se jouera en aller et retour les 8 et 15 avril. La belle en cas de nécessité le 19 avril. La fin est cruelle pour les Clubistes de Sfax désormais concernés par la troisième place, mais n’enlève rien à leur mérite. Ils ont simplement plié face à une équipe qui va jouer sa troisième finale consécutive avec la ferme intention de renouer avec les moments de gloire après les échecs des deux précédentes saisons. Les joueurs de Foued Kammoun ont été beaucoup plus agressifs en défense et combatifs en attaque. Ce n’était plus la même équipe que celle qui avait cédé samedi dernier, au match retour, face à la pression sfaxienne. Les Etoilés ont vite tourné la page de l’échec, retrouvant la joie de jouer et l’ardeur de vaincre. Ils passèrent la vitesse supérieure et parvinrent à imposer leur style de jeu pour sceller une victoire largement méritée. Une plus grande harmonie régnait entre les expérimentés, tels que l’attaquant d’aile Marouène Garci (le plus en vue dans la rencontre), l’omniprésent Hosni Karamosli, et le reste des talents comme l’étonnant Cubain Youdré Alfarès, le jeune contreur central Mohamed Ayèche qui a bien remplacé Ahmed Kadhi. L’ensemble a trouvé son rythme très tôt et n’a pas relâché la cadence durant les deux premières manches. Mais il éprouvait quelques difficultés pour remporter la troisième au finish. Le CSS a fourni une grande partie. Mais ses illusions tournèrent vite à la désillusion avec la capacité de l’ESS à élever le jeu et à réagir vite 13-15, 18-20, 22-22, et enfin 25-23. Le CSS en dépit de l’absence des deux piliers, le Croate Slobodane et Omar Agrebi, a donné l’impression qu’il est en train de mettre en place une nouvelle génération pour les saisons à venir.