«Au nom du père, du fils et du football surtout» !
«Wissem a encore tout à prouver»
«Au nom du père» est la tirade qui s’applique forcément au jeune Wissem Bousnina, fils de son père, l’ex-international «sang et or» Noureddine Bousnina. Comment ne pas être fier quand son rejeton marche sur les pas de son illustre paternel : «L’ascension de cette génération perfectible de joueurs hammam-lifois issus du cru nous renvoie directement à un travail à la base effectué par Nabil Tasco, votre serviteur et les membres de la direction technique du CSHL. Pour le cas de Wissem, il a émergé du lot dès ses premières classes en raison de sa détermination avant tout. L’envie, la motivation et le caractère permettent de franchir les étapes de la formation avec succès. Que de jeunes ont jeté l’éponge alors qu’ils étaient promis à une belle carrière. Bien entendu, l’encadrement et l’accompagnement sont importants. Je lui ai rappelé de garder les pieds sur terre et d’aller de l’avant sans douter mais en se remettant en cause de façon perpétuelle. Actuellement, il réalise une saison pleine mais ce n’est pas encore un aboutissement. Il a encore tout à prouver. L’accomplissement, franchir un palier, atteindre un autre palier et statut, c’est à force de travail, d’implication et de rigueur que les rêves deviendront réalité. Avec les Meskini, Zekri et autres, il a encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre le but fixé, soit devenir une pièce maîtresse au sein du groupe où il milite. Il doit encore soigner tant de choses, mais c’est avec la persévérance et l’assiduité à l’entraînement qu’il y arrivera à terme. Déjà, ce n’est pas évident de faire son trou comme on dit au sein du CSHL».
«La pression, une arme à double tranchant»
Certes, Wissem a bénéficié d’une excellente formation chez les jeunes de l’Espérance. Mais l’équipe A, les seniors, c’est tout autre chose. Il y a la pression qui vous transcende ou vous tétanise. Il y a la motivation qui vous habite, vous anime, tout en pouvant se décliner en une sorte d’arme à double tranchant. Il faut l’apprivoiser et en faire un outil. Le football pro de haut niveau, c’est un monde à la fois impénétrable à l’intérieur de la bulle du club, mais aussi une sacrée vitrine, une exposition qui vous emporte sous les feux de la rampe, vu la popularité de ce sport-roi. Maintenant, Wissem a bien entendu bénéficié de mon expérience et de ma présence. Je pense que je lui ai transmis cette passion, cette envie de gagner et de progresser. Vous savez, généralement, le fils veut jouer dans le club où son père a évolué ! C’est écrit comme on dit. Mais, outre le petit coup de pouce du destin, il faut forcer sa destinée pour y arriver. Bref, c’est au nom du père, du fils et du football surtout !».