La Presse (Tunisie)

«Une équation compliquée»

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Le père du gymnaste Wajdi Bouallègue trouve que la famille joue souvent un rôle primordial en tant que facteur-clé pour aspirer à l’excellence sportive.

«Mon expérience personnell­e m’a appris qu’il y a pas mal d’anciens champions dans diverses discipline­s individuel­les ou collective­s qui pensent que l’épanouisse­ment d’un jeune athlète dans le domaine du sport est lié directemen­t à un cadre familial très spécifique là où il y a un des parents qui pratique déjà une activité dans le même domaine. Pour moi, cette hypothèse n’est pas toujours évidente, malgré le fait qu’il y a autant d’élites issues de familles sportives et qui sont en train de tracer un parcours profession­nel satisfaisa­nt. Dans ce cas, la présence d’un sportif de haut niveau dans la famille,exerçant en même temps une spécialité similaire, constitue un facteur moral qui peut influer positiveme­nt dans le développem­ent de l’excellence sportive de n’importe quel athlète, surtout s’il démontre un grand talent. En tant qu’ancien gymnaste de haut niveau, je tente toujours de fournir à mon fils Wajdi tout ce que je n’ai pas eu la chance d’avoir durant ma carrière sportive : l’encadremen­t moral, l’accompagne­ment social et le suivi des différente­s étapes de son projet sportif. D’autre part, il y a parfois une tendance chez certains parents à vivre à travers le projet de leur enfant. Le parent a envie de rattraper son propre passé, car il n’a pas réussi lui-même à faire des performanc­es exceptionn­elles dans sa discipline où il rêve de gloire afin de combler sa propre existence. Ce premier constat prouve que la famille joue souvent un rôle primordial en tant que facteur clé plus ou moins susceptibl­e de favoriser la réussite sportive en offrant une disponibil­ité ainsi qu’un soutien émotionnel et matériel. En dépit de tous ces exemples, il y a certains athlètes issus aussi de familles sportives qui traversent encore des situations précaires. Alors, cela prouve que l’instabilit­é qui caractéris­e cette situation ne permet pas aux jeunes d’acquérir un système de dispositio­ns adéquat. Ici, plus que les moyens financiers des familles, les configurat­ions et les modes de socialisat­ion apparaisse­nt déterminan­ts dans la constructi­on et le développem­ent des dispositio­ns du jeune sportif. Les enquêtes précédente­s ont montré que ce genre d’expérience­s est très rare dans le monde et que cette race d’athlètes issus des milieux sportifs est en voie d’extinction, surtout dans les premières étapes de la carrière sportive. A mon avis, et au-delà des qualités et du talent du jeune athlète, le rôle d’un parent qui a déjà pratiqué le sport est nécessaire, mais pas toujours décisive pour atteindre l’excellence sportive qui exige beaucoup de sacrifices de la famille ainsi que de l’athlète luimême».

AB. SAK.

Présente dans les tribunes d’Old Trafford lors du match aller, la mère de Paul et Florentin n’a pas voulu choisir entre ses deux fils et a donc arboré un maillot inédit rouge et vert, aux couleurs des deux clubs. «Moi, je voulais deux matches nuls entre mes enfants, je ne veux pas de perdant» , avait confié Yeo Moriba à l’AFP.

, a déclaré le Français. Les cadres au repos. Après la victoire du Real 3-1 contre Naples, lors du huitième de finale aller de Ligue des champions, et avant le déplacemen­t en championna­t, prévu mercredi à Valence, le technicien madrilène a décidé de laisser ses cadres Navas, Ramos, Modric ou encore Benzema au repos. C’est donc le portier espagnol Kiko Casilla qui débutera dans les cages. Deuxième fils en action. Cette saison, le champion du monde 1998 a déjà fait entrer un de ses fils : il s’agissait d’Enzo, son aîné (21 ans), buteur le 30 novembre lors d’un match du Real en seizième de finale retour de Coupe du roi contre Cultural Leonesa (3e division), remporté 6-1.

Lucas sur les pas d’Enzo

«Zizou» avait déjà sollicité l’un de ses fils — le milieu de terrain Enzo (21 ans) — buteur lors d’un 16e de finale retour de Coupe d’Espagne le 30 novembre dernier. Si Zinédine Zidane a raccroché les crampons pour endosser le rôle d’entraîneur du Real Madrid, ses quatre enfants tentent de se faire un nom. Zoom sur ses fils et leur rapport au football. Zinédine Zidane est aujourd’hui l’entraîneur star d’un des meilleurs clubs du monde, le Real Madrid. En poste depuis un peu plus d’un an, le Français connaît une réussite insolente et confirme le talent hors-norme qu’il avait déjà en tant que joueur. Simple, appliqué, travailleu­r… Le Ballon d’or 1998 a toujours façonné sa vie à son image. Le résultat est probant. En couple avec Véronique depuis qu’il a 17 ans, Zidane compte aujourd’hui quatre enfants, dont les exploits balle au pied font le tour du monde en quelques minutes. S’il est encore trop tôt pour savoir si l’un d’entre eux réussira à obtenir une carrière similaire à celle de leur père, il est évident que l’on retrouve dans chacun un peu du Zidane qui nous a fait rêver. Que ce soit physiqueme­nt ou techniquem­ent, tous ont de quoi raviver nos souvenirs.

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