La Presse (Tunisie)

Un nul qui n’arrange personne

Du côté de l’ASG, comme de la JSK, on n’était pas satisfait du résultat

- Hedi JENNY

Stade olympique de Gabès. Temps froid et venteux. Assistance moyenne. Pelouse en bon état. Arb. : Mohamed Amine Bennaceur. ASG : Ayari, Sdiri, Chaouech, Guechi, Zrelli (Ben Brahim), Agrebi, Melliti, Darragi, Nafti (Ameur), Mezlini, Omrani (Kacem) JSK : Kalaï, Hmaïed, Sylla, Bacha, Harzi, Amari, Mhadhebi, Zaïdi, Ghannem (Jlidi), Ben Othman (Abbès), Zakkar

Les deux entraîneur­s Kasri et Laâbidi ont avoué que le score de parité n’est pas un résultat positif et ne fait pas l’affaire des deux équipes. Si Skander Kasri, l’entraîneur du «Carrelage», peut à juste titre parler amèrement de deux points de perdus dans un match capital pour lui et pour ses protégés, Khemaïs Laâbidi ne peut pas être entièremen­t satisfait de ce point de gagné en terre gabésienne. A l’issue de ce partage des points qui ne fait pas leur affaire, les deux équipes se retrouvent avec deux points au classement en deux journées. Pas très rassurant et même un peu inquiétant, notamment pour la «Zliza» qui a joué deux rencontres à domicile et qui se déplacera pour la 3e journée à La Marsa pour une empoignade des plus dures avec des Marsois dos au mur avec zéro point. Dans ce play-out de la peur comme on peut l’appeler, toutes les équipes, sous forte pression, pensent avant tout et cherchent à ne pas perdre plutôt que de prendre suffisamme­nt de risques, de se créer beaucoup d’occasions et de chercher les trois points. Skander Kasri n’a pas dérogé à cette règle et s’est montré beaucoup plus prudent qu’il ne le fallait en laissant ses deux meilleurs fers de lance de l’attaque (Fahmi Kacem sur le couloir droit et Lamjed Ameur en pointe) sur le banc et d’opter pour un milieu à quatre composé de Skander Agrebi, Khaled Melliti, Abdelhalim Darragi et Bassem Nafti. Les occasions de but ont été très rares, trois au total, annihilées avec facilité et brio par l’excellent gardien de but aghlabide Ali Kalaï (Mezlini 19’ et 54’ et Omrani 56’). Pour une formation «Rouge et Noir» qui se créait en moyenne dix belles opportunit­és de scorer par rencontre, c’est le signe qu’il y a quelques problèmes d’imaginatio­n et au niveau de la création et de la variation du jeu dans la zone d’approche du camp adverse, même si le coach de l’ASG a mis seulement l’accent sur le bât qui blesse au niveau de la finition et de la concrétisa­tion. Khemaïs Laâbidi, même s’il a été content de ce nul à l’extérieur, a eu raison de déclarer que c’est un moindre mal pour lui dont il ne peut se vanter. Aussi bien l’ASG que la JSK devront cravacher très dur durant les prochaines journées pour signer leur première victoire de la phase play-out et remonter leur handicap sinon ils courront le risque de s’enliser dans le bas du tableau d’où il ne sera pas facile de sortir.

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A l’image de Mhadhebi, les joueurs kairouanai­s n’étaient pas entièremen­t satisfaits du nul obtenu en déplacemen­t

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