La Presse (Tunisie)

Ils devraient encore assurer

Les «Sang et Or» ont, certes, inscrit trois buts. Mais il faudra confirmer au match retour à Conakry

- Walid NALOUTI

Stade olympique de Radès. Temps printanier. Pelouse en excellent état. Public nombreux. EST bat Horoya : 3-1. (1-0 à la mi-temps. Buts de Sassi -(20’ et 54’) et Ben Youssef (76’) pour l’EST; Mando (24’) pour Horoya AC. Arbitrage du Soudanais Moataz Khairallah. EST : Ben Chérifia, Mbarki, Chammam, Dhaouadi, Machani (Talbi 89’), Sassi, Chaalali, Bguir (Moncer 75’), Badri (Coulibaly 90’+ 1), Ben Youssef et Khénissi. Horoya FC : Ndiaye, Alensy Camara, Condé, Aboubaker Camara, Touré, Abdoulaye Camara (Soumah 75’), Bagou, Ibélé (Kaita 79’), Mandela et Mando (Bassirou 65’).

La Ligue des Champions, nous y voilà. L’Espérance de Tunis a entamé hier soir sur la pelouse du stade de Radès une nouvelle aventure africaine en recevant les Guinéens de Horoya AC. Sachant qu’en compétitio­n continenta­le, évoluer à domicile en match aller n’est avantageux que si on gagne par le plus large des scores tout en évitant d’encaisser des buts, les «Sang et Or» sont entrés dès le départ dans le vif du sujet. Mais les premières tentatives furent timides, à l’image du coup franc direct exécuté par Chammam qui fut sans véritable danger pour le gardien guinéen, Ndiaye (7’). Avec l’autre coup franc direct bien botté par Bguir et dévié en corner par le portier adverse à la 14’, on sentait que le but espérantis­te chauffait. Ce fut la cas six minutes plus tard quand, sur un corner tiré par Badri, Bguir reprend la balle, sert Sassi qui, d’un tir croisé, loge la balle dans les filets d’un Ndiaye impuissant (20’). On pensait que l’Espérance de Tunis était bien partie pour asseoir aisément son jeu, mais voilà qu’une erreur anodine de la défense s’avère fatale. A cause d’une mauvaise cou- verture de Machani et Chammam, Dhaouadi couvre sur Ben Chérifia mais ce dernier dégage mal sa balle. Yakouba Mando en profite pour le tromper, marquant le but de l’égalisatio­n (24’). Le but des Mando casse le rythme du jeu des Espérantis­tes qui peinent à retrouver leurs repères. De leur côté, les Guinéens s’arment de confiance, sortent de leur réserve et se montrent même dangereux par moments. Au début de la deuxième mi-temps, le même Mando bute sur un Ben Chérifia auteur d’une belle parade (47’).

Bguir, la tête d’or...

Après l’action dangereuse de Mando, les «Sang et Or» se reprennent enfin en main. Sur un coup franc direct, Bguir reprend de la tête pour Sassi qui, auteur d’une belle retournée, double la mise au profit des siens (54’). A partir de cet instant, c’est l’Espérance de Tunis qui déroule de nouveau son jeu. Bguir a livré d’autres passes décisives pour Sassi et Khénissi qui pèsent lourdement sur la défense adverse. De son côté, Iheb Mbarki rate un but tout fait quand son tir frôle le montrant droit des filets de Ndiaye (75’). Une minute plus tard, Badri sert sur un plateau Ben Youssef qui triple la mise de la tête (76’). Et Moncer, le remplaçant de Bguir, a été à deux doigts de quadrupler la mise sauf qu’il a tiré largement au-dessus de la transversa­le (81’). Bref, les «Sang et Or» ont démarré en grande trombe l’aventure africaine. La seule fausse note de la rencontre d’hier fut le mauvais dégagement de Ben Chérifia qui a amené le but des Guinéens. Pourvu que le gardien espérantis­te et sa défense se montrent plus appliqués au match retour à Conakry.

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(Photo M. HMIMA) Fakhreddin­e Ben Youssef a triplé la mise, mais ce n’est pas encore gagné.
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