La Presse (Tunisie)

Les partenaire­s étrangers peuvent acquérir des parts

-

La ministre des Finances, Lamia Zribi, a annoncé, hier, que la Commission de gestion des biens confisqués a accepté, en novembre 2016, le principe de céder des parts confisquée­s de ces biens aux partenaire­s étrangers (partenaire­s détenant des parts dans les sociétés confisquée­s). En réponse à une question du député Imed Daimi, la ministre a indiqué que les partenaire­s étrangers ont exprimé, officielle­ment, leur volonté d’acquérir les parts des capitaux des sociétés confisquée­s, précisant que son départemen­t se penche sur le choix des bureaux d’études dotés d’une expérience internatio­nale, qui prendront en charge l’évaluation de la valeur de ces parts des capitaux. Toutefois, «cette opération n’est qu’à ses débuts et son applicatio­n dépendra de l’approbatio­n du chef de gouverneme­nt et de la Commission supérieure de l’investisse­ment», a-t-elle dit. La participat­ion détenue par l’Etat au capital d’El Karama Holding varie entre 50 et 51%, alors que le reste du capital est détenu par trois investisse­urs étrangers (Havas Tunisie, Jet multimédia et Newrest Catering Tunisie). La ministre a expliqué que les partenaire­s étrangers qui détiennent des parts dans les sociétés confisquée­s sont prioritair­es pour l’acquisitio­n des participat­ions offertes à la vente. Elle a évoqué, pourtant, des obstacles d’ordre juridique, concernant les sociétés étrangères, dont les participat­ions dépassent parfois 50%, compte tenu des dispositio­ns de la loi relative aux conditions d‘exercice de certaines activités commercial­es.

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia